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Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires

CFM International fête, en 2014, 40 ans de succès industriels et commerciaux. Le co-entreprise franco-américaine est un exemple unique de coopération industrielle internationale. La réussite est liée à la forte personnalité de deux visionnaires : l’américain Gerhard Neumann et le français René Ravaud.

Coentreprise à 50/50 de Snecma et General Electric, CFM International fête 40 ans de succès. Non moins de 36.000 moteurs CFM56 vendus, 700 millions d’heures de vol accumulées, la succession assurée par le LEAP en cours d’essais. Il s’agit, de loin, de la plus importante coopération industrielle franco-américaine, toutes disciplines confondues et, tout comme Airbus, elle est née de la rencontre d’hommes visionnaires qui ont forcé le destin. Deux motoristes étroitement complémentaires, en quête de reconquête, se sont trouvés, dans...

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8 commentaires

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  • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
    Bien d’accord avec tous ces commentaires. C’est toujours agréable de commenter le succès !
    Mais il ne faut pas oublier quelques chiffres fabuleux : Il y a déja plus de dix ans qu’un CFM 56 sur B 737 passait sa 40.000 eme heure de vol sans avoir été déposé …. Ah, les 30 heures de l’Hispano de Guynement !

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  • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
    Le succès de ce moteur est aussi du au fait qu’il motorisait l’ A320, un avion aussi innovant. S’il aurait apparut un peu plus tôt il pouvait aussi équiper le Mercure qui n’avait grand chose d’innovant par rapport au B737-200.

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  • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
    Sans diminuer le mérite de mon camarade et ami René Ravaud, qui a mené à bien la difficile tâche de réussir le lancement de la famille CFM, je crois utile de rappeler que Gehrard Neuman avait, dès 1968, posé les bases sur lesquelles ce succès s’est établi, en croyant à Airbus et en se déplaçant personnellement pour établir la coopération avec SNECMA et MTU sur le CF6 lorsque mon choix technique et commercial (approuvé par Henri Ziegler) lui donnait la préférence sur Pratt et Rolls, mais que la « Politique » était contre. Sa proposition finale -de confier 25% du travail aux européens, non seulement sur les moteurs Airbus, mais aussi sur ceux des DC10, et de financer à la place d’Airbus l’acquisition des nacelles Rohr Douglas et les huit moteurs des avions d’essai – a résolu le problème. C’est le bon climat de cette coopération, maintenu quand Ravaud a pris les rênes, qui a contribué à ce développement remarquable.

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  • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
    Il faut dire que les américains de GE ne risquaient pas grand-chose, ils ont mis dans la corbeille de la marié la partie chaude du moteur qui avait été développé pour le bombardier B-1 aux frais du pentagone. Les français ont du investir dans un tout nouveau développement qui était la souflante et la partie froide, « moins noble » si ont peut ainsi dire.

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  • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
    Bonjour,
    Je n’ai pas la prétention d’une compétence égale à celle de M. Sparaco, mais il me semble que pour évoquer cette alliance un nom est absolument incontournable : celui du président Richard NIXON. Car c’est lui, très francophile, qui a calmé les oppositions farouches venant essentiellement du milieu militaire américain. Et sans sa présence au bon moment et au bon endroit, je crois que le projet n’aurait pas abouti ou pour le moins délayé.

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  • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
    Une petite precision tout de meme, GE a en charge la partie « noble » du moteur (partie chaude).
    Ce qui a fait dire a l’epoque que l’association n’etait pas si egale que ce qu’il y paraissait.

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    • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
      @ michael
      Cela a peut être été vrai à une époque (et encore)… Mais si l’on considère les moteurs d’aujourd’hui, où le rôle de la soufflante est beaucoup plus important, le partage n’est certainement pas défavorable à Snecma. L’entreprise française a d’ailleurs mis au point pour le Leap une remarquable aube de soufflante, tissée en trois dimensions.

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  • Le succès de CFM International ou la rencontre de deux visionnaires
    J’ai même entendu dire que Ravaud et Neumann, qui s’entendaient très bien, ont d’abord décidé de « faire quelque chose ensemble » avant de décider que ce serait le CFM56 !

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