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Airbus a bien l’intention de lancer dans les prochains mois le long-courrier A321 neo Long Range tandis que Boeing aurait lancé l’étude de deux variantes d’un nouvel avion concurrent, connues pour l’instant sous des appellations provisoires New Airplane Study et New Single Aisle.
Richard Carcaillet, directeur du marketing stratégique d’Airbus, vient de nous confirmer l’intention de l’avionneur européen de lancer rapidement un appareil candidat à la succession du Boeing 757, dérivé de l’A321 et caractérisé par une distance franchissable accrue. Cet appareil, qui n’a pas été baptisé 321LR (Long Range) et n’a pas encore reçu d’appellation officielle, est provisoirement appelé 321 neo à 97 tonnes de masse maximale au décollage et pourrait devenir réalité dès la fin de l’année, propulsé par Pratt & Whitney. De premiers contacts avec d’éventuelles compagnies de lancement sont jugés prometteurs, a noté Richard Carcaillet. Reste le fait qu’il s’agit là d’un marché relativement étroit (un peu plus de mille 757 ont été produits) qui ne pourrait justifier un investissement considérable.
Boeing, qui contrôle sévèrement sa communication et ne se livre jamais à la moindre confidence, adopte, semble-t-il, une stratégie foncièrement différente, commençant d’ores et déjà (il faudrait dire « à nouveau ») à réfléchir à la succession du 737. Deux échelles de temps différentes, si ce n’est opposées.
La succession du 757 constitue en effet une opportunité immédiate alors que le successeur du 737 n’entrera sans doute pas en service avant 2025, voire au-delà. D’où l’idée de travailler en deux temps, un dérivé correspondant à la capacité du 757 apparaissant en un premier temps, un avion monocouloir entièrement nouveau étant programmé beaucoup plus tard. Reste à savoir s’il s’agit d’un écran de fumée, de désinformation ou tout simplement de tentative d’occuper le terrain, face à Airbus.
Jeff Cacy, directeur, Airline Marketing Services de Boeing, rencontré récemment, ne dit rien de tout cela. Pas même une allusion au 737-900 qui pourrait servir de point de départ à un 200 places de semi-nouvelle génération susceptible d’entrer au service dans la foulée de l’A321 à 97 tonnes. On en revient ainsi à la notion des sacro-saints éléments de langage. On risquait de l’oublier : Toulouse et Seattle contrôlent leur communication jusqu’à la moindre nuance.
Pierre Sparaco
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