De report en report de décision du Tribunal de commerce de Dijon, l’affaire Apex s’enlise dans le marais judiciaire et la menace d’impossibilité de vol qui pèse sur les avions Robin et Cap devient de plus en plus précise. Alors que la Fédération française aéronautique tente de prendre à témoin l’opinion publique et la DGAC manœuvre, dans la coulisse européenne, pour éviter le pire, une solution inédite se dessine.
La lettre
adressée au Président de la République (5 décembre 2008), par le président de la Fédération française aéronautique (FFA) et la présidente du Groupement des industriels et professionnels de l’aviation générale (GIPAG), vise moins à alerter le chef de l’Etat sur les conséquences, pour l’aviation légère, de la liquidation d’Apex Aircraft, qu’à « secouer le cocotier ». Dans le contexte actuel de crise mondiale économique et financière, le chef de l’Etat a d’autres dossiers bien plus complexes et...