A l'occasion du Paris Air Forum (21 juin 2021), Volocopter a fait voler son drone au Bourget, sur une distance de 500 m, à 30 km/H et à 30 m de hauteur. © Volocopter
Volocopter est le premier, et à ce jour le seul, porteur d’un projet d’un taxi volant électrique à avoir obtenu un agrément européen de conception (DOA, Design Organisation Approval). 18 mois plus tard, la start up allemande est la première également à se voir délivrer par l’EASA une autorisation de vol de son drone, précurseur de son futur eVTOL quadriplace. Il s’agit d’un tout nouveau certificat élaboré par l’agence européenne au bénéfice des fabricants ou exploitants de drones. Le...
3 commentaires
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La gamme des nouveaux constructeurs d’aéronefs est souvent difficile à comprendre, elle évolue assez fréquemment au gréé de la maitrise (ou pas) des contraintes rencontrées. Aujourd’hui celle de Volocopter comprend 3 types d’aéronefs :
1 – le VOLOCITY, un taxi volant biplace autonome (18 rotors, tout électrique) à court rayon d’action, donc essentiellement destiné au vol urbain.
2 – le VOLOCONNECT, un eVTOL 4 places avec surface portante fixe (6 rotors et 2 propulseurs carénés) destiné au vol intra-urbain (jusqu’à 100 km d’autonomie) (pas encore d’indication sur sa source d’énergie électrique)
3 – VOLODRONE, un drone cargo offrant (aujourd’hui) une charge utile de 200 kg, sa propulsion tout électrique le destine aux livraisons urbaines.
Ce premier agrément accordé par l’EASA concerne le segment « vol autonome », il reconnait la maîtrise de Volocopter a piloter son appareil (dans un probable mode mixte entre contrôle automatique et contrôle à distance) et l’autorise à opérer dans un espace dégagé, sans public mais possiblement à proximité d’espaces plus contraints.
Le VC200-2 est l’un des prototypes de Volocopter, il sert ici de support à la démonstration de la brique technologique « vol autonome » qui pourra être déployée sur tous les appareils de la gamme.
En ce qui concerne l’expérimentation de vols urbains avec passagers en 2024, il reste encore une longue route qui passe par l’extension du vol autonome aux zones urbaines et contraintes (population et obstacles), mais bien sûr aussi la maîtrise de la sécurité des passagers et l’acceptation sociale des populations survolées.
Et il faudra aussi examiner les bilans énergétiques et CO2 comparés avec les solutions terrestres (thermiques et électriques).
Et dans tout ça, l’objectif 2024 semble bien court …
Il sera intéressant d’observer quelles normes de pollution sonore les opérateurs de ces engins devront respecter.
L’avantage de voler au dessus des villes est que l’on noie ça dans le bruit de la circulation .
Alors qu’à la campagne les neo-bobo font des procès au voisin parce qu’il a un coq qui chante