Même s’il est loin d’être tiré d’affaires, Boeing a retrouvé la confiance de l’Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA).
C’est une déclaration que Florian Guillermet, le nouveau directeur de l’EASA, a faite à l’occasion de sa prise de parole pendant le congrès de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM). Il a explicitement déclaré que la situation du constructeur américain était en train de s’améliorer.
Pour justifier la position de son agence, Florian Guillermet a expliqué que l’EASA n’effectuait pas une « supervision dure » de Boeing, mais qu’elle avait des « contacts réguliers ». La supervision est l’affaire de la Federal Aviation Administration (FAA). L’agence européenne a néanmoins acquis la conviction que toutes les actions correctives relatives à la production étaient pertinentes et qu’elles avaient été mises en œuvre.
En conséquence, l’EASA « considère que la situation est revenue sous contrôle ». Le fait que Boeing se soit fixé un objectif de production de 36 B737Max par mois (pour mémoire Airbus vise 75 A320 par mois) et que la montée en cadence soit lente démontre, selon l’agence, la volonté du constructeur américain de ne pas griller les étapes.
Autrement dit, pour l’EASA, les avions qui sortent des lignes d’assemblage de Boeing à partir de maintenant sont conformes. Il reste à régler tous les problèmes qui sont apparus avant, le dernier en date concernant à nouveau le 787.
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Cela devrait laisser du temps à l'EASA pour explorer le problème de l'absence de Protection Anti Décrochage (Low Speed Protection) sur les Airbus telle que demandée par la dérogation accordée à Airbus (Spécial Conditions) pour les avions volant en Stabilité Longitudinale Neutre.
Si l'Airbus avait été équipé de cette protection le Rio-Paris (AF447) qui s'est retrouvé en Stabilité Neutre n'aurait pas décroché.
Dans l'attente du prochain procès en appel, l'EASA peut participer à améliorer la sécurité des vols, pour le plus grand bien des passagers.
« Aie confiance… » Signé Kaa 🐍😉