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Les PME de l’aéronautique à rude épreuve

82 PME et PMI regroupées sous la bannière de Rhône-Alpes dans le Hall 4 du salon du Bourget

Aux côtés du GIFAS, les Régions françaises se mobilisent pour soutenir les PME de la filière aéronautique. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Malgré les efforts du GIFAS pour les aider à faire face aux montées en cadence et à relever le défi de l’industrie du futur, une partie des PME françaises peinent à suivre le rythme imposé par les donneurs d’ordre. La filière est mobilisée pour sa supply chain.

La filière aéronautique et spatiale française a encore réalisé une performance remarquable en 2018 avec un chiffre d’affaires de 65,4 Md€ en légère hausse de +1,2%. Avec 44 Md€ à l’export, elle dégage à nouveau le premier solde excédentaire, à 27 Md€, de la balance commerciale nationale en 2018. Si les commandes sont restées à un haut niveau en 2018, elles sont néanmoins en recul de 17% à 58,2 Md€ (-17%) ; le niveau de commandes dans le secteur civil en...

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3 commentaires

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  • L’autre problème, c’est que à force de ne vouloir former et d’engager que des ingénieurs pour n’importe quel poste, et de dénigrer dès le plus jeune âge les métiers manuels qualifiés et de production directe, ben on ne trouve plus sur le marché des jeunes (et moins jeunes) qualifiés pour assembler des produits certifiés. Oui, monter des roulements, des vis, des écrous, poser des rivets, etc… Il en faut (beaucoup), et depuis tout petits, on leurs dit, aux gamins, que c’est des métiers de merde et que tu sera ingénieur ou médecin, mon fils… L’apprentissage ? C’est pour les loosers mon fils… Et d’oublier que tout le monde ne veut pas être ingénieur, ou n’a pas le niveau, tout en étant d’une admirable adresse manuelle.
    Et paf, on a des ingénieurs pleins les couloirs, qui ne coutent plus rien (loi offre et demande), mais plus de petits métiers. Les polonais et les chinois, eux, n’ont pas cette fierté mal placée. Et ils ont toutes les usines.
    Or, il n’y a rien de plus précieux que le compagnon qui assemble, règle, et entretien ces magnifiques mécanismes de précision que sont nos avions, nos moteurs, nos centrales inertielles, etc…
    Pour un ingénieur, combien de compagnons sur nos chaines d’assemblage ? Regardez autour de vous. Et ce n’est pas la mine, la chaine de montage d’un moteur Leap ! C’est même parfois plus propre qu’a la cantine… (humour !)
    Pareil pour trouver des chaudronniers, des tourneur fraiseurs, des gars qui font du traitement de surface ou thermique…
    C’est tout ces petits métiers (Ô combien précieux) que nos entreprises ont du mal à recruter. Heureusement, l’apprentissage, le compagnonnage, reprend des forces.

    Répondre
  • par Martial DAUPHIN

    Lorsque les entreprises accepterons de recruter les plus de 50 ans pourtant excessivement bien formé, souvent Issus de l’armée ou de grandes entreprises du secteur civil elles seront alors audibles.
    Combien de profils aéro hantent les couloirs des agences d’intérim en vain !
    De plus les salaires ne sont souvent pas en rapport avec les compétences, horaires, et responsabilités exigées.
    Des diplômes officiels, des formations de pointes, des compétences avérées, pour rien.
    Osez dire : « on ne trouve personne! »

    Répondre
    • Le français coûte bcp trop chère, mais ont est pas prêt à l’entendre .. le chinois, le polonais et bientôt l’Anglais eux sont plus dans l’esprit et le prix …
      « on ne trouve personne « ..(bon là c’es pour taquiner) à mon prix !! :))

      Répondre

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