Les PME, et d'une façon générale, les sous-traitants de l'aéro, paient cher la montée en cadence de production dictée par Airbus et les donneurs d'ordres. JumpSeat ouvre le débat, mardi 30 avril, à midi. © Latécoère / Arnaud Spani
Les profits records d’Airbus et des autres donneurs d’ordres se paient chers. Les petites et moyennes entreprises de la filière souffrent pour suivre le rythme effréné des montées en cadence de la production. Certaines sont au bord de la rupture.
Derrière Airbus, Dassault, Safran et Thales, des milliers de petites et moyennes entreprises travaillent d’arrache-pied pour fournir les pièces nécessaires à la construction des avions et de leurs systèmes. D’arrache-pied, parce que les quatre grands sont des plus exigeant en matière de qualité et de prix. D’arrache-pied, parce que la montée en cadence dans les domaines civil et militaire demande d’accélérer la fabrication des composants. Le tout dans un contexte post-covid de difficultés de financement, de...