Au vu de ses résultats pour les neuf premiers mois de 2018, Airbus va devoir faire des prouesses pour atteindre les 800 livraisons cette année, même en faisant entrer l’A220 dans ses comptes. Tom Enders, président exécutif d’Airbus le reconnaît.
« Même si nous avons livré plus d’avions que l’année dernière à la même époque, il nous reste encore beaucoup à faire pour atteindre nos objectifs », a déclaré Tom Enders, Président exécutif (CEO) d’Airbus, en présentant les résultats de son groupe au trois quart du parcours 2018. Airbus a livré un total de 503 avions commerciaux depuis le début de l’année. Ce sont donc 41 unités de plus que sur la même période de 2017, abstraction faite des 8 A220 ajoutés au total 2018.
« Nos principales priorités opérationnelles continuent de porter sur les livraisons d’avions commerciaux et la sécurisation de la montée en cadence de production de l’A320neo. », affirme Enders. « La livraison tardive des moteurs au premier semestre 2018, ainsi que certains défis industriels internes, rendent encore plus ambitieux les objectifs pour l’ensemble de l’exercice 2018. », admet Airbus dans un communiqué de presse.
La livraison du premier A321LR a pris du retard. Elle pourrait avoir lieu mi-novembre. Quant au programme de livraison de l’A330neo, il a été ajusté pour tenir compte des toutes dernières prévisions 2018 de Rolls-Royce qui motorise la famille avec le Trent 7000.
En 2017, les équipes d’Airbus avaient réalisé un incroyable tour de force, en décembre, pour livrer un maximum d’A320neo et parvenir à un nombre total de 718 livraisons sur l’année, tous modèles confondus (30 de plus qu’en 2016). Sur les trois premiers trimestres de 2017, Airbus avait livré 454 appareils (contre 503 cette année).
Pour Airbus, l’objectif des 800 est encore atteignable « sous réserve que les motoristes respectent leurs engagements ». L’ajout de 18 A220 (ex C-Series) permettra peut-être de sauver les apparences. Toutefois Airbus peut se consoler en pensant que Boeing, son éternel concurrent, est confronté aux mêmes difficultés avec les mêmes motoristes.
Gil Roy
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Boieng n'a aucune difficulté dans ses montées en cadence, beaucoup plus solides que celles d'Airbus. Les motoristes suivent sans problème Boeing.