Le démonstrateur d'Airbus intègre des dispositifs qui ont été fabriqués avec de nouvelles méthodes, en alliage d'aluminium et matériaux composites. © Airbus
Le projet Clean Sky 2, lancé par l’Union européenne et mené en coopération avec l’industrie aérospatiale, vise à développer des technologies innovantes pour réduire les émissions sonores et de CO2.
Airbus participe au programme avec un démonstrateur technologique C295. Le 25 janvier 2022, l’avion biturbopropulseur Flight Test Bed 2 (FTB2) a décollé de Séville pour son vol inaugural.
Le C295 FTB2 est équipé d’une aile déformable avec de nouveaux winglets dynamiques, d’un nouveau système de contrôle des gouvernes et d’une antenne satellite...
2 commentaires
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Une voilure évolutive qui permet de réduire les consommations de 43% ?
Pour de vrai ?
@Gilles Rosenberger
J’avoue partager votre scepticisme.
Ça fait un siècle que les ingénieurs cherchent à améliorer sans cesse le rendement aérodynamique des avions, et la « conscience écologique », pour motivante qu’elle soit, n’est pas plus génératrice de progrès que la recherche de performance qui a jusqu’à maintenant guidé tous les constructeurs soucieux de proposer des machines économiques aux opérateurs.
Je vois dans cette réalisation d’Airbus une excellente façon de convertir en travaux concrets et immédiatement affichables (l’avion vole) une partie des subventions pour la recherche en décarbonations que l’hydrogène ne permettra pas de démontrer pratiquement avant longtemps.
Souvenez-vous des ailes flexibles de l’A380 (avec toute une usine à gaz de vérins commandés électroniquement ) pour amortir les turbulences.
Il faudrait interroger les derniers utilisateurs de cette machine, mais je crois me souvenir que le système a vite été condamné, il générait plus de criques que de confort….
Dans l’article de V.K. Thomalla il est également fait état de l’étude qui est faite pour s’inspirer de la nature (les ailes d’oiseaux).
Ça, c’est ce qui se fait depuis les débuts de l’aviation (De Vinci, Ader, Lilienthal…) et encore aujourd’hui avec brio par les constructeurs de planeur Allemands.
Mais ce n’est valable que pour les vitesses des oiseaux, donc pertinent pour le décollage et l’approche pour un avion commercial, moments transitoires qui n’ont que peu d’impact sur la consommation globale. (L’aigle peut peut-être doubler un ATR lorsqu’il vole en piqué, mais ce n’est pas là qu’il révèle tout son potentiel de sustentation…il l’efface tout simplement pour tomber plus vite !)
Jean-Baptiste Berger