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Face au mutisme de Centurion (anciennement Thielert), les propriétaires de DR400 Ecoflyer envisagent désormais de monter, en lieu et place du moteur diesel Centurion 1.7, un moteur à essence Lycoming de 160 cv. Pour cela, ils veulent s’engouffrer dans une brèche administrative.
Denis Rongier, le président de l’aéro-club de Bourg-en-Bresse (Ain) dont l’Ecoflyer est cloué au sol depuis avril 2008 a fait le tour du problème. « Trois solutions s’offrent à nous. La première serait de remplacer notre moteur Centurion 1.7 par un autre moteur diesel, mais le 1.7 n’est plus produit et le 2.0 n’est pas certifié sur le DR400. La deuxième solution consisterait à ce que Austro Engine accepte de certifier son moteur AE300 sur le Robin, mais compte tenu le nombre d’avions concernés, cela n’est pas économiquement viable pour le motoriste. De plus ce moteur est sensiblement plus lourd. Reste la troisième solution qui viserait à revenir au moteur d’origine qui est le Lycoming de 160 cv ».
Et c’est cette dernière solution qu’a retenue le président de l’aéro-club bressan qui, en creusant le dossier, a mis en lumière une faille administrative sur laquelle il compte s’appuyer. « Sur le certificat de type de l’Ecoflyer identifié comme étant un DR400-140B il n’est pas fait mention du moteur diesel. Il n’est question que du moteur à essence Lycoming de 160 cv. Cela signifie donc qu’en principe, nous n’avons besoin d’aucune autorisation pour déposer le Centurion 1.7 et pour le remplacer par un Lycoming ».
Denis Rongier a attiré l’attention du GSAC sur ce point qui a reconnu les faits. Faute de pouvoir obtenir une trace écrite, il s’est retourné vers la DGAC qui le renvoie vers l’EASA. Il se tourne désormais vers la Fédération française aéronautique. « J’attends du service juridique de la FFA qu’il trouve le texte qui m’interdirait de voler avec un moteur essence ». Et pour donner plus de poids à son action, il a entrepris de fédérer les propriétaires d’Ecoflyer. Il en a recensé une quarantaine en Europe dont 24 en France. Le coût de la remotorisation est évalué entre 30 et 35.000 euros.
Gil Roy
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