La compagnie aérienne nationale saoudienne et Lilium avaient conclu un accord de principe en 2022 pour développer un réseau de taxis aériens en Arabie saoudite. © Lilium
Cette fois-ci, il s’agit probablement de l’ultime épisode de la vie du développeur allemand de taxis volants Lilium GmbH. L’entreprise ne devrait pas survivre à sa deuxième demande d’insolvabilité en l’espace de cinq mois, d’autant plus qu’elle a suscité le mécontentement de ses employés et une perte de confiance, aucun salaire n’ayant été versé cette année.
Le développeur de taxis volants Lilium, basé à Oberpfaffenhofen, s’est à nouveau rendu au tribunal d’instance pour déposer le bilan. Après que Lilium GmbH ait déposé une demande d’insolvabilité en octobre 2024, on a pourtant brièvement cru à un miracle de Noël fin décembre. Un groupe d’investisseurs international s’était alors constitué autour de Mobile Uplift Corporation GmbH et voulait reprendre l’entreprise. Pour ce faire, 200 millions d’euros de capital frais devaient être injectés dans Lilium GmbH. Suite à cela, des employés qui avaient déjà été licenciés auparavant ont été rappelés. Cependant, la plupart d’entre eux n’ont pas reçu le salaire prévu depuis deux mois.
Comme on pouvait s’y attendre, l’entreprise n’a plus d’argent, cette fois-ci de manière définitive. Les investisseurs n’ont tout simplement pas tenu leurs promesses et n’ont pas fourni les capitaux promis. Le miracle de Noël a donc fondu, comme neige au soleil, et l’entreprise ne pourra probablement pas certifier le Lilium Jet, et encore moins le produire en série.
Lilium était également cotée à la bourse de New-York (NASDAQ) et avait levé un total d’environ 1,5 milliard d’euros auprès d’investisseurs. Il y avait certes différents modèles volants et des appareils d’essai en vol, mais l’ensemble du programme avait pris des années de retard sur le calendrier initial. En outre, les données de performance communiquées au lancement du projet d’eVTOL se sont avérées beaucoup trop optimistes. Les retards constants du programme et les étapes qui n’ont pas été atteintes, ou qui l’ont été trop tard, ont usé la patience des investisseurs.
Des analyses de risque effectuées à la demande de l’État fédéral – parce que Lilium avait demandé des subventions de l’État « comme signal pour les investisseurs » – ont conclu que l’ensemble du projet présentait un risque extrêmement élevé. L’État fédéral a alors refusé d’accorder d’éventuelles garanties de crédit.
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