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Safran démarre son Open Rotor

Le démonstrateur de Contra-Rotating Open Rotor (CROR), un programme à 200 millions d'euros qui permettra de proposer une série de technologies sur étagère aux avionneurs © Eric Drouin / Safran

Le moteur Open Rotor développé depuis 2008 par Safran dans le cadre du programme européen Clean Sky tourne depuis le mois de mai sur un banc test dédié, à Istres. Célébré le 3 octobre 2017 par une présentation aux partenaires, l'Open Rotor subira des tests jusqu'à la fin de l'année. Contre toute attente, ce moteur qui se caractérise par une double soufflante contrarotative non carénée devrait consommer 30% de moins qu'un turboréacteur traditionnel, est annoncé comme aussi silencieux que le turboréacteur LEAP de l'A320neo.

Ce pourrait être le moteur du futur pour les mono-couloirs. Le démonstrateur technologique de Safran, baptisé « CROR » pour Contra Rotating Open Rotor, a été mis en route pour la première fois sur la base aérienne d’Istres au mois de mai 2017. Une campagne de tests est en cours qui se terminera à la fin de l’année avec l’exploration des régimes de puissances, reproduisant par exemple la phase de décollage à pleine puissance. Pour le moment, le moteur a été poussé...

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7 commentaires

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  • par Jean Claude Dufloux

    Bonjour,
    Je tiens à vous rappeler que SNECMA en coopération avec Général Electric avait en 1986 validé en vol ce concept sur 2 appareils (B 727 et MD).
    Ceci met en relief les compétences et savoir faire de SNECMA, c’était il y a seulement 32 ans !

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  • Plus pres de chez nous et en moins imposant, en Angleterre le Fairey Gannett a helices contrarotatives fut utilise par l aeronavale britannique.

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  • Il semblerait que les Russes se soient eux aussi penchés sur ce concept à une époque plus lointaine, quand on appelait encore ce concept « Propfan » (comme spécifié dans l’article). Je me rappelle avoir vu un exemplaire de ce moteur monté sur un Yakovlev Yak-42 au statique lors du Salon du Bourget en 1991. J’en possède d’ailleurs une photo dans mes collections. Au passage et même si c’est hors sujet, cette édition du salon aéronautique avait été un cru exceptionnel, aussi bien pour le statique que pour les présentations en vol. C’était une autre époque : celle du temps où les organisateurs du Bourget savaient encore faire rêver le public avec un salon digne de ce nom, loin, très loin de ceux d’aujourd’hui…

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  • par Bernard Bacquié

    C’est juste, M. Tolini. Toutefois je crois bien me souvenir que ce choix par les Soviétiques – nous n’étions pas encore revenu à la Grande Russie – était dû au fait qu’il était difficile de faire passer la puissance du moteur sur une seule hélice, les dimensions de cette dernière aurait en outre été incompatible avec les hautes vitesses de l’avion recherchées. Tupolev n’était pas non plus le premier constructeur à faire ce choix de moteurs. Le concept de l’Open Rotor se caractérise, me semble-t-il, certes par le souci du faible encombrement de ce fan ressemblant à des hélices, mais surtout par le fait qu’il ne s’agit plus d’un turbopropulseur, mais d’un turboréacteur, et que le différentiel de vitesses de rotation des pales doit être particulièrement sophistiqué afin de rétablir le flux d’air généré dans l’axe longitudinal, et ce à toutes les vitesses ; certainement un problème ardu qui justifie une longue période de mise au point.

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  • par Bernard Bacquié

    Bravo ! Très bel article. On comprend mieux surtout le pourquoi des hélices contra-rotatives. Allons, ce genre de recherches nous confortent dans l’idée que l’aérospatial dans notre pays veut rester dans la course face aux Américains !

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