Le contrat signé par Seaplane Global Air Services marque la première percée sur le marché occidental pour Beriev avec le Be-200. © Beriev
Ce contrat signé à Gelendzhik (Russie), le 8 septembre 2018, dans le cadre du salon Hydro Avia Salon, est la suite logique de l’annonce récente de la remotorisation du Be-200 avec le moteur Powerjet SaM146 développé conjointement par Safran Aircraft Engines (France) et UEC Saturn (Russie). Les deux premiers exemplaires du bombardier d’eau de Beriev seront livrés équipés de moteurs ukrainiens D-436TP de Motor Sich. Ils seront ensuite rétrofités lorsque les certifications européenne et américaine auront été délivrées par...
3 commentaires
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Fausse polémique. Le bon avion c’est celui qui est adapté aux terrains au dessus desquels il est supposé intervenir. En France, il faut un appareil maniable, économique, pas une enclume façon B747 Supertanker ou DC-10. Sans compter une certaine aversion culturelle à acheter russe…Le Be200 remotorise et avec un cockpit « occidental » sera sans doute un excellent appareil mais pour des régions specifiques.
Un Be-200 est conçu pour plus de rôles que le bombardement d’eau. Il pourrait remplacer les Falcons SURMAR et les hélicoptères de SAR (en mer), en mieux puisqu’il peut se poser sur l’eau et comporte une charge utile plus élevée.
Ainsi, il peut être utilisé en dehors de la saison des feux, contrairement au CL-X15. Cela étant, il ne remplace pas les Canadairs, mais peut être utilisé en complément.
Serait-ce la démonstration que cet avion a un avenir et que nos authorités ont eu tort de le négliger ?