Lisa Airplanes a gelé la configuration définitive de son biplace ultra-léger en vue du lancement de l’industrialisation. Oubliée la roulette de nez et son ski associé, l’Akoya sera, en particulier, doté d’un train classique.
La start-up savoyarde entre actuellement dans la phase d’industrialisation de l’Akoya. Elle s’est donnée jusqu’à mi-octobre pour définir l’ensemble des outillages sur Catia V5. Le choix des fournisseurs est en cours. Cette étape cruciale de la concrétisation du projet lancé en 2003 a été retardée par des problèmes financiers graves, apparus au printemps 2008. La situation a pu être rétablie, cet été, avec l’entrée dans le capital de la société Viveris Management qui a apporté 2 M€.
L’objectif désormais, est de pouvoir présenter un Akoya de présérie avant l’été 2010. Il différera du prototype qui a effectué son premier vol, le 22 août 2007, sur l’aéroport de Chambéry. On notera que le moteur Rotax placé à l’arrière, en haut de la dérive, a été avancé. La roulette de nez a été supprimée. De ce fait, l’Akoya est maintenant doté d’un train classique.
A noter enfin que ce biplace développé à l’origine dans le cadre de la réglementation ULM sera en définitive certifiée en catégories VLA et LSA. Il devrait néanmoins toujours répondre aux exigences de la norme ULM. Le prix de vente de l’Akoya est de 300.000 €. Lisa Airplanes annonce les premières livraisons fin 2010. L’apport d’argent frais permet à Erick Herzberger et Luc Bernole, les deux fondateurs et dirigeants de la société, de voir, à nouveau, l’avenir avec optimisme.
Gil Roy
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Vivéris Management
Vivéris Management est un gestionnaire français de fonds de capital investissement pour compte de tiers. Il accompagne les entreprises, dirigeants d’entreprise et repreneurs potentiels, à tous les stades de leur développement. Vivéris Management revendique 450 M d’€ de fonds gérés à fin 2008, 130 entreprises en portefeuille et une croissance annuelle des fonds sous gestion de plus de 20%. Il apporte 2 M€ à Lisa Airplanes.
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Vers la production
Lisa Airplanes a noué des partenariats industriels avec des sous-traitants de l’aéronautique qui doivent l’accompagner dans la phase d’industrialisation. Il s’agit d’Alliance Aéronautique basé à Albert (Nord) et de BTS Industrie à Toulouse-Montaudran. Ils vont notamment intervenir au niveau du développement des outils de production et dans la mise en place des moyens adaptés à l’assemblage de l’Akoya dont les éléments seront produits par des sous-traitants en cours de référencement.
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Un train classique pour l’Akoya
Je confirme que l'ACOYA peut voler à 495 kg en tant qu'ULM, même si le débat fait rage avec certains sceptiques. La preuve documentaire concernant les ULM amphibie est ici :
http://www.forum-ulm-ela-lsa.net/viewtopic.php?f=17&t=127&p=590#p590
Voir le fac simile du JO.
Un train classique pour l’Akoya
Un ULM avec MTOW de 495kg ? Ben voyons... On n'en est plus à ça près...
Un train classique pour l’Akoya
Juste un rappel. L’arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultra-légers motorisés précise que "la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour un monoplace et à 450 kg pour un biplace, ces masses peuvent être augmentées de 5 % dans le cas d'un ULM équipé
d'un parachute de secours, ou de 10 % dans le cas d'un ULM à flotteurs ».
L’Akoya est équipé d’un parachute de secours, ce qui lui autorise une masse maximale de 472,5 kg (450 kg + 5% de 450 kg). Par ailleurs, il entre dans la catégorie des hydro.
Gil Roy
faites attention au sujet des masses acceptées....
SVP
Faites attention les ULM HYDRAVIONS AMPHIBIES ONT l'autorisation d'une masse max de 495 KG en biplace, non pas grâce au parachute, mais simplement parce que c'est un amphibie(instruction du 4 mars 2004). Le parachute n'est pas cumulable dans le procédé d'augmention de la masse maximum.Les hydravions lors des négociations des 5% ont été oubliés par notre fédération. De ce fait nous sommes pénalisés. Je suis prêt à vous envoyer en fichier attaché le texte officiel.
Sportivement
Loïc Pochet
Petite leçon de français
Pour UMA
1/ Subvention : definition : argent du contribuable. Tu n'as pas bien lu l'article; les 2 millions viennent de capitaux privés. Cet argent n'est- il pas mieux chez Lisa pour le développement d'un appareil encore unique au monde plutot que sous un matelas ??? Dassault, Airbus, ... et j'en passe, font eux appel à des subventions publiques européennes et françaises faramineuses. En ont ils besoin ..eux ??
2/ Bagou : facilité de parole. Penses tu que les dirigeants de Lisa Airplane ont fait voler un ulm en trois mois (sorti de hangar > premier vol) grace a du bagou ? Penses tu que l'avion flotte et se dirige sur l'eau comme aucun autre hydravion au monde grace a du bagou ? T'en veux encore ?
Un train classique pour l’Akoya
Un train classique avec le moteur placé sur la dérive, bravo, ça sera facile pour décoller !!!
Et à ce prix là, un MCR Pick-Up passera pour une Logan !
Il y a des gens qui ne savent vraiment pas où mettre leurs argent!!
Un train classique pour l’Akoya
Même si on peut être sceptique, il faut reconnaitre que le défi et l'innovation sont au rendez-vous. Ne tuons pas le canard avant qu'il ne quitte son nid, en période d'ouverture de la chasse, c'est plutôt bienvenu ;-)
Cela étant, Gil Roy pourrait peut-être préciser cette histoire de certification, car ce n'est pas clair. VLA mais ULM quand même ? il est donc ULM (à320kg) ou pas ?
histoire à suivre !
Un train classique pour l’Akoya
Erick Herzberger, président de Lisa Airplanes, précise :
"L’Akoya sera disponible en 2 versions : ULM ou certifié.
La version ULM sera la première disponible (mi-2010) avec une MTOW de 495 kg.
La version ELA-1 (CS-VLA ou CS-LSA) sera disponible en 2012 avec une MTOW de 550 kg"
Un train classique pour l’Akoya
en lisant le descriptif sur leur site, ce projet me parait assez optimiste et difficile à mettre en oeuvre.
La présence de fonds publics (OSEO) inquiète le contribuable que je suis.
Thielert aussi avait de vastes projets.
Et ils ont vendu des moteurs avant de couler.
Là, on voit beaucoup de plans grandioses mais les délais sont sans cesse repoussés.
Un train classique pour l’Akoya
Un VLA à 300 000 €, je me demande bien qui l'achètera, surtout que l'argument de vente du Lisa Airplanes (voler partout, rejoindre la station de ski à partir du yacht) ne tient plus vis à vis des contraintes d'exploitation d'un avion certifié vs un ULM.
En tout cas, il y a une chose qu'on ne peut pas retirer aux dirigeants de la boite, c'est leur bagou. Ils viennent encore de récupérer 2 M€.
Une belle pompe à subventions, cet Akoya........
Un train classique pour l’Akoya
Ce commentaire n'engage évidemment que vous.
Pour ma part, je suis convaincu de la sincérité de la démarche des dirigeants de Lisa Airplanes et de leur détermination à mener leur projet à terme. Les douze mois qu'ils viennent de vivre ont soumis leur conviction à rude épreuve. Ils ont néanmoins réussi à rebondir.
Quant au positionnement marketing de l'Akoya, je suis le premier à penser que le prix de vente est élevé et que cette machine ne s'adresse pas à n'importe quel pilote. J'ai abordé ce point ainsi que de nombreux autres avec Erick Herzberger, l'un des deux fondateurs de Lisa Airplanes et président de la société. Vous pourrez lire l'interview complète prochainement.
Gil Roy