Au salon du Bourget 2023, Dassault Aviation exposait le Rafale, une maquette du SCAF, la cabine du futur Falcon 10X et le Falcon 6X dans l'attente de sa certification. © S. Rande / Dassault Aviation
L’entrée en service retardée du Falcon 6X sur un marché de l’aviation d’affaires en petite forme n’a pas permis à Dassault Aviation d’atteindre ses objectifs de livraisons de Falcon en 2023. Les nouveaux succès du Rafale à l’export et la commande française font mieux que compenser.
En 2023, Dassault Aviation a enregistré 23 commandes de Falcon. C’est nettement moins que les 64 de 2022. Le constructeur français est confronté, comme ses concurrents directs, à des problèmes avec la chaîne d’approvisionnement. Au salon EBACE de Genève, en mai 2023, Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation reconnaissait que « la situation a affecté le développement et la production d’aéronefs. »
Dans ce contexte industriel défavorable, les délais imposés par la FAA (Fédéral...
Un commentaire
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Il est 2 points qui mériteraient des éclaircissements :
– Le transfert des merveilleux secrets technologiques de Dassault vers l’Allemagne …
– Contre quel ennemi seront prévus ces avions de guerre ?
Comme après chaque guerre l’Allemagne se renforce et reprend sa place de maitre de l’Europe.
Quel ennemi potentiel est visé ?
La politique de l’embargo – idiote à mon sens – a poussé Poutine à se radicaliser et à se tourner vers d’autres partenaires, Chine, Corée du Nord, Iran, Turquie …
La Russie deviendrait alors notre meilleur ennemi, loin de l’Europe apaisée de Brest à Vladivostok.
Si les missiles hypersoniques se perfectionnent les porte-avions ne deviendront-ils pas obsolètes ?
Si les missiles et les drones se perfectionnent au même rythme que les défenses à quoi serviront des avions de combat pilotés ?
Les conflits restent régionaux : Chine-Taïwan, Inde-Pakistan, Azerbaïdjan-Arménie, Israël- « Iran », ce qui assure aux commerciaux de faire un bon business. (les F35 à 160 millions de dollars pièce se vendent comme des petits pains …)
Une page de l’art de la guerre n’est-elle pas en train de se tourner, comme l’arquebuse envoya au musée l’arbalète. Pour les lobbies militaro-industriels les plaines du Donbass sont un excellent terrain d’essai.