Malgré un recul des livraisons de moteurs LEAP du fait de problèmes d'approvisionnement, Safran affiche des résultats financiers en forte hausse en 2024. © Safran
En 2024, Safran a réalisé un chiffre d’affaires de 27,3 milliards d’euros en hausse de +17,8%. Le groupe affiche une marge opérationnelle s’établit à 15,1 % du chiffre d’affaires. Fort de ces « niveaux records », Safran vise une progression de 10% pour son chiffre d’affaires 2025.
Malgré des difficultés persistantes de la chaîne d’approvisionnement, Safran a réalisé, à nouveau en 2024, « une année remarquable, atteignant des niveaux records en termes de chiffre d’affaires, de résultat opérationnel et de cash-flow. » se félicite Olivier Andriès, Directeur Général de Safran. Le chiffre d’affaires 2024 ressort à 27,317 milliards €, en hausse de 17,8 % par rapport à 2023.
Le chiffre d’affaires de la Propulsion (13,65 Md€) augmente de 15,0 % grâce aux activités de services pour moteurs civils (+24,9%). Les livraisons de moteurs LEAP sont en recul de 10% (1.407 unités en 2024 contre 1.570 en 2023). Le chiffre d’affaires d’Équipements & Défense (10,6 Md€) progresse de 17,7 %, porté par l’ensemble des activités. Le chiffre d’affaires d’Aircraft Interiors (3 Md) enregistre une croissance solide (+25,2 %), mais reste encore inférieur de 5 % à celui de 2019.
Fort de ces excellents résultats, Safran revoit ses perspectives à la hausse et prévoit désormais pour 2025 une croissance du chiffre d’affaires d’environ 10 % et un résultat opérationnel courant compris entre 4,8 et 4,9 Md€ (contre 4,7 et 4,8 Md€ en 2024). Ces perspectives reposent notamment, mais pas exclusivement, sur une cause de 15 à 20% des livraisons de moteurs LEAP, un chiffre d’affaires des pièces de rechange en hausse d’environ 9 % et un chiffre d’affaires des activités de services en hausse de l’ordre de 15 %.
Selon Safran, « Le principal facteur de risque est la capacité de production de la chaîne d’approvisionnement. De plus, ces perspectives pour 2025 excluent tout impact potentiel de la mise en place de nouveaux droits de douane. » En 2025, la groupe français espère finaliser l’acquisition des activités d’actionnement et de commandes de vol de Collins Aerospace.
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