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Volocopter, le pionnier des taxis volants, dépose son bilan

Malgré ses efforts, Volocopter a échoué à lever de nouveaux fonds. © Volocopter

Le 26 décembre 2024, Volocopter GmbH a déposé une demande d'ouverture d'une procédure d'insolvabilité auprès du tribunal d'instance de Karlsruhe. Un administrateur a immédiatement été nommé. Après Lilium, c'est l'autre figure de proue de l'Urban Air Mobility qui n'est pas parvenu à trouver les fonds nécessaires pour poursuivre l'aventure.

Ca continue à tanguer dans le ciel des eVTOL. La révolution promise par les porteurs de projets d’aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux a du plomb dans les rotors. Après Lilium, le 20 décembre, une semaine plus tard, c’était au tour de Volocopter de demander un temps mort. Les deux entreprises qui incarnent le mieux le mirage des taxis volants se placent sous la protection des pouvoirs publics pour tenter de poursuivre l’aventure.

2 commentaires

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  • Il faut arrêter la langue de bois ! Cet article arriverait presque à nous faire croire que c’est à cause de la frilosité des investisseurs que Volocopter est en panne.
    Les investisseurs de tout poil ont déjà donné à la startup CINQUANTE fois (ce n’est pas une façon d’exagérer) ce qu’il aurait fallu pour réussir si le concept avait été viable. Et je ne parle pas de Lilium, qui a dépensé – gaspillé ! – un milliard et demi avec un concept bien moins viable, encore plus loin des lois de la physique. On parle de sommes tellement élevées, qu’on en oublierait que c’est l’ordre de grandeur d’un programme de gros hélicoptère ou de petit avion de ligne, développement, milliers d’heures de vol d’essais ET industrialisation compris.
    Quand je lis Aerobuzz se moquer de la bureaucratie à la Clochemerle (« Et dire que les fabricants de taxis volants pensent que tout tourne autour d’un problème de batteries électriques ! »), j’ai l’impression que c’est comme si la bureaucratie m’empêchait de devenir danseuse étoile, alors qu’il n’y a qu’un problème de morphologie…

    Il faut que chacun réalise que quand Lilium cherche à lever 200 M€ pour « finir le développement », ils cherchent en réalité à vendre pour 200 M€ 12% (200/1400+200 = 12,5%) de ce qu’ils ont fait en gaspillant 1400 M€, essentiellement en salaires. Poussez pas, il y en aura pour tout le monde ! Je préfère que ce ne soit pas mes impôts qui paient.

    Ce n’est pas de dépôt de bilan qu’il va falloir parler bientôt, mais de prison ; une grande championne de la levée de fonds par une startup – Elizabeth Holmes – est en prison depuis deux ans, et c’est une première qui pourrait donner des suites. Lire aussi l’histoire de e-Hang, pionnier parmi les pionniers de l’eVTOL : https://hindenburgresearch.com/ehang/

    Un des ingénieurs passionnés à l’origine de Volocopter, que je connais, a quitté le projet il y a de nombreuses années, cédant ses parts pour une somme faible, environ un an de salaire normal; deux autres ont vendu deux ans plus tard pour…100 fois plus. Ils sont très riches et loin de tout ça. La passion des pionniers aussi est très loin…

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