Accueil » Nécrologie » L’aviatrice Daphné Desrosiers s’est envolée

L’aviatrice Daphné Desrosiers s’est envolée

Daphné, aussi à l'aise pour écrire un livre que piloter un Boeing 737, une vie toute consacrée à l'aviation. © D. Derosiers.

Pilote de ligne, Daphné Desrosiers s'était fait connaître du grand public en publiant de nombreux ouvrages où sa passion de l'aviation imbibait la moindre de ses phrases. Elle est soudainement décédée ce lundi 31 octobre 2022.

Daphné était entrée en aviation grâce au père d’une ami d’enfance, pilote chez Air Inter. Un poster du cockpit d’un A300 lui avait laissé des souvenirs indélébiles et une envie irrépressible d’en faire un métier. Pour s’approcher toujours plus des avions, elle passa son brevet de pilote privé. Pour financer la suite, l’obtention du brevet de pilote de ligne, elle devint agent d’escale à Orly. Et puis, quitte à bosser dans l’aérien,...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

14 commentaires

  • Passion, determination, simplicité, éternel sourire. Peu importe l’avion, le terrain de destination, ou le livre dans ton bagage, bon voyage Daphné.

    Répondre
  • J’ai connue Daphné adolescente passionnée d’équitation puis la passion de vouloir voler l’a envahie. Du planeur,au cessna, au boeing 737-800, son rêve est devenu réalité à force de volonté, d’obstination, de travail. Daphné j’ai suivi ton parcours depuis le jour où tu as connu ma fille Raphaële une bombe d’équitation sous le bras au pied des escaliers Denis Papin à Blois, grâce à Cheval Magazine. Chaque fois que je monte dans un avion je pense à toi, à ton sourire, à tes photos prises en vol, à tes livres. A l’occasion d’un vol, j’ai pensé à toi quand j’ai demandé à voir une cabine de pilotage et qu’on m’a proposé de me prendre en photo avec les pilotes aux commandes, j’ai parlé de toi. Quand j’ai assisté au dernier Free Flight World Masters à Sainte-Maxime, j’ai pensé à toi, j’ai fait dédicacer par un pilote la photo d’un rafale, pour Gabriel mon petit-fils, le fils de Raphaële, j’ai pensé à toi. Je n’ai pas pu aller sur un simulateur, trop de monde, j’ai pensé à toi. Les 2 fois, à 60 ans et 70 ans quand j’ai sauté en tandem, j’ai pensé à toi parce que je volais aussi … différemment. Ton départ plonge tous ceux qui t’ont connue dans une infinie tristesse, tu nous as quittés trop vite, trop tôt, je continuerai à penser à toi, à parler de toi car tu es impossible à oublier.

    Répondre
  • Daphné lumineuse et si talentueuse. A chacune de nos rencontres nous avons tellement ri. Elle a écrit de beaux articles pour Altitudes, dont un sur le Boeing 737 (BBJ) qu’elle connaissait si bien.
    Mon amie Daphné, aujourd’hui Rafalou est orphelin.
    Sylvie Peron
    Rédactrice Ultimate Jet

    Répondre
  • Bon vol Chère Daphné !
    Grande tristesse …

    Répondre
  • Daphné m’avait donné quelques conseils au moment où je passais mes certifs d’ATPL. « C’est un mauvais moment à passer » m’avait-elle concédé, « mais après, ce n’est que du bonheur! »
    Bel hommage, Frédéric, à cette femme généreuse, passionnée, qui a fait de sa passion un rêve et une vie.

    Répondre
  • Daphné avait une personnalité et un charme qui ne laissent pas indifférents, un subtil mélange de force et de grande sensibilité, elle a vécu de sa passion et cette dernière a pris sa vie… Quelle injustice ! Bon vol Daphné.

    Répondre
    • Bel hommage à mon Amie Daphné qui un jour de Déc 2015 m’avait remonté le moral qui était en berne sur mon lit de douleur à Percy je ne la connaissait pas, c’est sûr FB qu’elle a lu 1 mot envoyé à 1 frère d’armes du Commando qu’elle a si bien décrit dans son livre, sur les FS AIR, bon dernier vol avec les Oies Sauvages,ton dernier voyage celui dont on ne revient pas. Tu étais avec nous à Orléans dans le froid matinal pour l’inauguration de la stèle dédiée à nos morts du 10 j’ai une pensée émue pour ta Famille et ta famille de Transavia ainsi que pour ta Famille militaire du POIT et du 10, tu avais une place à part ds nos cœurs ma très chère Daphné comme je te disais à la fin de mes messages ou appels, Bisous. Je regarderais ton Bel oiseau avec un autre regard désormais avec un peu de tristesse dans les yeux ,tu resteras présente ds mes beaux souvenirs je pense que le Poit et le 10 ont mis le Drapeau en berne en apprenant cette bien triste et effroyable nouvelle. Bisous à jamais dans mon Cœur Daphné et merci pour tes mots quand j’étais à Percy,repose en Paix Mon Amie.

      Répondre
  • J’ai eu la chance de mesurer les qualités de pilote de Daphné lors d’un convoyage d’un ATR 72-500 entre Papeete et Toulouse. Elle était alors copilote chez Airlinair. Huit jours de sauts de puce à travers la moitié du globe. Elle rayonnait de bonheur. Et puis Daphné a eu la générosité de faire profiter les lecteurs d’Aerobuzz.fr de son expertise de pilote de ligne passionnée des questions de sécurité et de facteurs humains. L’aviation était toute sa vie.

    Répondre
    • Bonsoir Gil,

      Un ami pilote d’hélico vient de m’apprendre la disparition brutale de Daphné. J’ai du mal à y croire.
      Elle est passé en coup de vent début Octobre à Fayence, nous avons pris des photos ensemble et promis de nous revoir bientôt…

      Répondre
    • Très triste nouvelle, j ai eu l occasion de partager des bons moments de fous rires avec Daphné. Tu vas beaucoup manquer

      Répondre
  • Pour moi aussi, une seule rencontre, lors de la soirée des 10 ans. Mais quelle impression laissée de volonté et d’intelligence! Oui, cette dame demeurera une puissante source d’inspiration.

    Répondre
  • Oh zut ! Si jeune et si énergique ! Ça laisse sans voix, démuni devant l’abstraction de la grande liste noire où sont tous les noms des aviateurs. Mais quel est ce tirage au sort qui appelle les plus jeunes ou les plus méritants trop tôt ? Lorsqu’en l’église d’Istres je fis l’éloge funèbre de Jean Sarrail, qui avait eu la bonne idée de ne rendre son dernier souffle qu’après la sortie de sa biographie, j’avais dit qu’il avait dû prendre place au premier rang du paradis des pilotes. Le curé me répondit ensuite : « je ne sais pas s’il y a un paradis des pilotes, mais je suis sûr qu’il y a des pilotes au paradis ». Daphné, je t’y vois, au milieu de rosiers en fleurs.

    Répondre
  • J’avais rencontré Daphné en 2009, à l’occasion de la préparation du symposium DSAC pour lequel nous avions travaillé ensemble sur les facteurs humains. Je me souviens de de nos discussions sur la traduction en français de « stroboscopic vertigo » et de la description du phénomène qu’elle ne connaissait pas.
    Nous avions eu ensuite des échanges réguliers pendant quelques années avant de nous perdre de vue.
    Je garde le souvenir d’une personne qui pouvait conjuguer la passion, la précision et la rigueur.
    Bon vol Daphné.

    Répondre
  • Croisée une seule fois, lors de la fête des 10 ans d’Aerobuzz en 2019, Daphné m’avait marqué par son énergie communicative. En lisant cet article, je me rends mieux compte de la singularité de son parcours. Puisse-t-il inspirer d’autres carrières d’aviatrice-autrice !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.