En 2004, Dassault Falcon a aligné une équipe internationale de coureurs au départ du marathon de New York. Elle était composée de journalistes aéronautiques et de cadres du constructeur. La course vécue de l’intérieur.
« You did it ! ». C’est l’expression qui revient le plus souvent dans la bouche des « volontaires » sur la ligne d’arrivée. « Vous l’avez fait ! ». Ces bénévoles débordant d’enthousiasme et de générosité le répètent comme s’ils voulaient être sûrs que les coureurs prennent véritablement la mesure de l’exploit qu’ils viennent d’accomplir.
Au-delà de la performance sportive, le marathon de New York, est le point d’orgue dans la carrière d’un coureur à pied. Tout était réuni, ce dimanche matin, pour que cette journée demeure gravée à jamais dans la mémoire de ces sportifs venus du monde entier. Le soleil brille sur Manhattan. Pas un nuage dans le ciel, ni la moindre brise. La température avoisine 18°C quand les 37 500 coureurs s’alignent sur le pont de Verrazano. Hymne national américain. Discours du maire de New York. Au coup de canon, la fréquence cardiaque s’emballe. C’est parti pour 42,195 kilomètres. Le peloton compacte s’engouffre sur le pont qui relie Staten Island à Brooklyn. Magique.
Brooklyn : premier contact véritable avec les spectateurs. Ils sont des milliers, de chaque côté de la chaussée, à applaudir. Chorales noires, cornemuses écossaises, accordéons, guitares électriques… Sur des kilomètres, c’est la fête de la musique. On en oublierait presque que la route a une fâcheuse tendance à monter. Après avoir traversé les quartiers asiatiques, afro-américains, juifs et polonais, on entre dans le Queens par le pont Pulaski. La mi-parcours est franchie en montée.
Le troisième pont est celui de Queensboro. Un pont métallique. Les coureurs empruntent le tablier inférieur. A travers l’enchevêtrement de poutres on aperçoit les gratte-ciel de Manhattan. Le peloton est étrangement silencieux. Les 24 premiers kilomètres commencent à peser dans les jambes. Devant, une étrange clameur monte. Elle explose quand les coureurs débouchent sur la première avenue, noire de monde. Les deux millions de spectateurs annoncés par les organisateurs sont là. Frissons garantis.
Pendant quelques centaines de mètres, on en oublierait presque la fatigue. Cette première avenue n’en finit pas. Elle monte à travers Yorkville puis East Harlem. Six kilomètres de ligne droite. Au bout un nouveau pont. Une nouvelle montée. Un petit tour dans le Bronx, passage devant le Yankee Stadium et retour dans Manhattan. C’est le dernier pont, mais pas la dernière montée. Il reste encore neuf kilomètres.
On prend la cinquième avenue en direction du sud. L’Empire State est en ligne de mire. On a de moins en moins de goût à faire du tourisme. Il est de plus en plus difficile de lever la tête. Au 24ème mile le parcours entre dans Central Park. Pour avoir emprunté cette partie du tracé, la veille, lors de la course des Nations, chacun sait que les côtes les plus raides sont encore à venir. Ce n’est pas le moment de flancher. Le public pousse. Dans la douleur, le final est grandiose.
Chacun sait qu’il vient de vivre un des temps forts de son existence. Ils l’ont fait.
Gil Roy.
NYCM 2004 : 4h00’18 ». 8303 ème sur 36562 arrivés
Le dessin a été réalisé par Romain Hugault pour l’équipe Dassault Falcon 7X qui a aligné 33 coureurs au départ du Marathon de New York, le dimanche 7 novembre 2004. Tous ont terminé. Pour beaucoup, c’était leur premier marathon.
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