Du marathon de New-York aux 100 km de Millau

Marathonien : oui, mais pas seulement… Ultra trail, 100 km, triathlon… les défis à relever ne manquent pas !

Comme beaucoup, j’avais envie de courir le marathon de New York une fois dans ma vie, sans évidemment savoir ce que cela voulait dire. C’était, sans doute pour moi, une manière de me prouver que j’étais capable de surmonter une épreuve hors limite. D’en survivre…

Je n’avais alors retenu du marathon que les images de coureurs à la dérive qui étaient allés au-delà de leurs possibilités. J’avais aussi en mémoire le souvenir de Dustin Hoffman s’entraînant autour du Réservoir dans Central Park. Inconsciemment, Marathon man de John Schlesinger a été déterminant.

Courir un marathon dans ces conditions n’a aucun intérêt.
Un marathon constitue, certes un défi, mais cela reste une épreuve sportive à la portée d’un grand nombre à conditions de s’y préparer correctement.

Avant d’aller à New York, j’ai assuré en courant le marathon de Lyon. Avant encore j’avais participé à une bonne vingtaine de courses sur route et de semi-marathon. J’ai couru Lyon sans problème, puis Paris et six mois plus tard New York. Je savais où j’allais…

Depuis, j’ai parfait mon entraînement. Construit en général sur 10 semaines, il est devenu, au fil de mes lectures et de mes rencontres avec d’autres coureurs, beaucoup plus qualitatif que quantitatif, avec systématiquement des séances sur piste et une sortie longue de 1h45 à 2h45 par semaine.

Courir un marathon est une épreuve. Le préparer demande encore plus d’efforts !

Le plus grand plaisir, en fait, dans le marathon, est d’atteindre l’objectif de temps fixé. Quand le coureur réussit à tenir le chrono d’un bout à l’autre, qu’il passe chaque kilomètre à moins de 5 secondes près, le bonheur est au bout des 42,195 km. Et en général, ce jour-là, les muscles ne font pas mal. Le lendemain on est sur un petit nuage !

Mes 30 marathons (+ 2 en équipe à Kourou)

• Fribourg (2010)
• Lyon (1997, 2002, 2003, 2004, 2006)
• Paris (1998, 1999, 2007)
• New York (1999, 2002, 2004, 2006)
• Kourou (en équipe 2000, 2001)
• Annecy (2000)
• Moscou (2000)
• Pékin (2001)
• Vienne (2003)
• Barcelone (2008)
• Rome (2009)
• Beaujolais Nouveau (2009, 2010, 2015)
• Prague (2011)
• Marseille (2012)
• Cheverny (2013)
• Marrakech (2013)
• Budapest (2014)
• Lisbonne (2015)
• Bordeaux (2017)

J’ai établi mon meilleur temps à Fribourg, en 2010, en 3h26mn. Il m’aura fallu dix ans pour gagner une minute ; mon record personnel datait de 2000, à Moscou.

J’avais renoncé à faire mieux jusqu’à ce que je termine le marathon de Barcelone 2008 en 3h30. Pour cette course, j’ai profondément modifié ma préparation (programme fractionné allégé et sorties longues plus lentes) et le résultat est concluant. A Barcelone, le 2 mars 2008, j’ai couru à un rythme très régulier de 12 km/h sauf sur les 2,195 kilomètres finaux où je suis passé à 15 km/h. La deuxième moitié de la course a été plus rapide que la première.

Je me suis lancé, comme beaucoup de marathoniens, dans le trial, voire l’ultra trial. J’ai couru en 2005, la Saintélyon (68 km et 1300 m de dénivelé) en moins de 8h. Je l’ai également couru en 2006 et en 2008. Je ne compte pas en rester là…

J’affectionne particulièrement certaines grandes classiques comme Marvejols-Mende et les 15 km du Puy-en-Velay.

En septembre 2009, j’ai couru les 100 km de Millau.

Gil Roy

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Triathlon de Paris 2009

Dimanche 30 septembre 2009 : premier triathlon bouclé en 2h47’.
-*Natation : 1.500 mètres dans la Seine
-*Vélo : 40 km dans le bois de Boulogne
-*Course à pied : 10 km sur l’hippodrome de Longchamp

Une nouvelle expérience sportive vécue au sein du Dassault Falcon Team, en compagnie de Benoit Berger, directeur des opérations industrielles de Dassault Aviation et de Vadim Feldzer, responsable de la communication et des relations extérieures des avions civils.

Saison 2010 de Triathlon : Bourg-en-Bresse et Paris

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100 km de Millau 2009

Les 100 km de Millau est la plus prestigieuse des épreuves de longue distance sur route, c’est aussi la plus éprouvante avec un dénivelé positif de plus 1000 mètres. Quand la chaleur s’en mêle, comme ce fut le cas le 26 septembre 2009, pour la 38ème édition, l’épreuve tient ses promesses. Il m’aura fallu 13h30mn pour boucler la distance… et explorer « l’autre dimension » promise par les organisateurs ! Une expérience unique.