72 km à travers le parc national de la Vanoise. Point culminant à 2796 m. 3.800 mètres de dénivelé positif. Autant en négatif. Temps limite fixé à 16 heures. Le « TGV » est vraiment une autre dimension de la course à pied.
410 coureurs au départ. 300 seulement à l’arrivée. Peu d’abandons, mais beaucoup de « hors délais ». Dès l’inscription, en décembre dernier, la notion des barrières horaires est apparue comme un paramètre déterminant. Du coup, le 5 juillet 2009, l’ultra-trail s’est transformé en une course contre la montre, d’un bout à l’autre. Mon temps final de 15h46mn pour un temps limite de 16 heures démontre que la marge de manœuvre était extrêmement réduite.
Le départ a été donné à 5H00 du village de Pralognan-la-Vanoise (1410 m d’altitude). Il faisait encore nuit. J’ai passé le premier point de contrôle, au refuge du col de la Vanoise (2517 m), à 6h45 avec une marge d’un quart d’heure par rapport à la première barrière horaire. Le suivant était au refuge de l’Arpont (2309m), rejoint avec une demi-heure d’avance. Le contrôle du refuge de Plan-Sec (2310 m), à mi-parcours, s’est révélé être le juge de paix pour une soixantaine de coureurs arrivés, hors délais, après 13h00.
Il restait 3 heures pour franchir la dernière barrière horaire, située au refuge de l’Orgère (1935 m). Ne connaissant pas du tout le parcours, j’ai assuré, en maintenant une allure rapide qui m’a permis de franchir les 15 km qui s’éparaient les deux refuges, en à peine plus de 2 heures. Une fois l’Orgère passé, il restait encore à arriver à Pralognan avant 21h00. C’est sur cette ultime étape que se situait la principale difficulté de l’épreuve avec le col de Chavière, point culminant du TGV, à 2796 m. Dans les derniers mètres de l’ascension, un violent orage s’est abattu sur les coureurs. Eclairs et pluie glaciale ont accompagné la descente sur la ligne d’arrivée.
En dépit d’une chute 10 km avant Pralognan, j’ai pu arriver dans les temps mais avec seulement 15 minutes de marge.
Le Trail des Glaciers de la Vanoise constitue ma première expérience en ultra-trail, en montagne. Comparé à l’ultra-trail « la Saintélyon » (69 km) que j’ai couru trois fois, pour une distance supérieure de 3 km seulement, le temps de course est double. La quasi totalité du parcours du TGV se situe à une altitude comprise entre 2000 et 2800 m, ce qui rend encore un peu plus difficile l’effort. Le terrain très accidenté empêche de courir.
J’ai préparé le TGV en participant au Raidlight Trophy (25 janvier 2009), un trail de 22 km couru dans 60 cm de poudreuse et au Pilat Trail (7 juin 2009), une course de 42 km avec 2500 m de dénivelé courue en 6h15mn. C’est un minimum, même si dans l’intervalle, j’ai préparé le marathon de Rome (22 mars 2009) et j’ai fait un travail en côtes. Pour réussir ce genre d’épreuve spécifique, il faut avaler du dénivelé et bien gérer son ravitaillement, ce que je n’ai pas réussi à faire. Un bon enseignement en prévision des 100 km de Millau, inscrits au programme de la rentrée.
En résumé : le TGV est une course qui se déroule dans un cadre grandiose, très bien organisée et sécurisée. La difficulté est élevée.
Gil Roy
Photos : © ESL Ternay
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