OPERATION SERVAL

La capacité de renseignement de l’armée française est dramatiquement limitée par des moyens technologiques obsolètes et insuffisants qui révèlent cruellement un manque d’anticipation politique. La France doit compter sur ses alliés et en particulier sur les satellites, des drones et les avions espions américains.

Alors que la première colonne de blindés français est en route vers le nord du Mali, la France se retrouvée isolée en première ligne. L’engagement de ses partenaires européens est compté.

Le 15 janvier 2013, les avions français ont poursuivi leurs frappes pendant que le dispositif terrestre continuait à s’étoffer à Bamako. Le même jour, un hommage national était rendu au lieutenant Boiteux, première victime française de la guerre du Mali.

L’Opération Serval monte en puissance. Pour pallier à ses carences en matière de transport, de ravitaillement en vol et de drones, la France a besoin de l’aide de la Grande-Bretagne, des USA et de l’Allemagne. Les alliés répondent présents…

Quatre avions de chasse Rafale des forces françaises ont conduit dimanche 13 janvier 2013 des frappes aériennes près de Gao (nord), au Mali, détruisant des camps d’entraînement et des dépôts logistiques des groupes islamiste armés.