Le constructeur européen enregistre en 2010 un meilleur résultat que prévu grâce à un redressement du marché et à l’optimisation des performances des programmes.
En 2010, Airbus a livré 510 avions, soit 12 de plus qu’en 2009 et surtout 52 de plus que Boeing. Il a enregistré également 644 commandes nettes contre 622 pour son concurrent américain. Compte tenu des annulations comptabilisées sur la même période (70 contre 95), le solde des commandes s’établit à 574 en 2010 (contre 527 pour Boeing). La valeur de ces nouvelles commandes a dépassé les 84 milliards de dollars bruts (74 milliards de dollars nets – prix catalogue). Pour l’européen, 2010 aura donc été une bonne année…
Fin 2010, le carnet de commandes d’avions civils d’Airbus totalisait 3 552 appareils, d’une valeur estimée à plus de 480 milliards de dollars (prix catalogue), soit six années de production à plein régime. Le carnet de commandes d’avions militaires s’élevait pour sa part à 247 appareils.
En 2011, Airbus prévoit de nouveau une augmentation de ses cadences de livraison et un chiffre de commandes supérieur à celui des livraisons.
Les faits marquants 2010
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510 Airbus livrés en 2010
Sur le papier, ces ventes semblent assez phénoménales pour notre commerce extérieur -- bien qu'au moins le tiers du prix de vente soit reversé aux US pour diverses fournitures électroniques, dont à coup sûr les 3/4 sont sous-traitées en Chine!...-- mais on évite toujours de préciser que pour concurrencer Boeing, ces ventes "mirobolantes", par exemple aux compagnies sans aucun moyen du Tiers-monde (et aux autres d'ailleurs!...) ne sont possibles qu'avec d'INVRAISEMBLABLES crédits bonifiés par l'État (Du genre 0% sur 40 ans!...), donc grâce à nos impôts!...
Sans oublier que les sommes faramineuses mises en jeu, assèchent automatiquement les autres crédits bonifiés qui pourraient être disponibles pour le tissu industriel intérieur français, qui en a bien besoin, et qui lui doit s'échiner à trouver une activité pour 20 millions de salariés! (les 52.500 pour Airbus n'en représentant que 0,26% du total!...)
Donc à tout bien compter, je me demande si le résultat comptable définitif de tout ce bazar aéro-médiatique, de cette gloriole exportatrice qui à l'OMC nous a fait sacrifier des pans entiers de notre industrie, ne serait voisin du ZÉRO ABSOLU!...