extraite d'une des nombreuses vidéos de l'épave, cette image montre des impacts sur l'arrière de l'avion qui pourraient être le résultat d'un tir de défense aérienne. ©
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Le biréacteur de transport régional Embraer E190 qui s'est écrasé à l'atterrissage sur l'aéroport d'Aktaou au Kazakhstan, ce 25 décembre 2024, pourrait avoir été victime d'un tir de la défense aérienne Russe. Il y avait 67 personnes à bord et on compterait une trentaine de survivants. Il assurait la liaison de Bakou à Grozny, en Géorgie.
Le vol J28243 avait décollé à 6h55 heure locale. Alors que l’Embraer E190 approchait de sa destination prévue un peu plus d’une heure plus tard, il s’est visiblement dérouté en direction de la Mer Caspienne qu’il a traversé. Comme souvent, désormais, les informations techniques brutes sont accessibles par les agrégateurs de signaux ADS-B qui permettent de suivre le trafic aérien en temps réel comme Flightradar24.com.
Le site précise que la réception de la position de l’avion a été très perturbée par des « interférences GPS significatives » et que l’avion n’a communiqué aucune data de position notamment lors de son approche de Grozny, où, selon certaines sources, il aurait effectué, en vain, plusieurs approches, peut-être en raison de conditions météorologiques difficiles. L’E190 d’Azerbaijan Airlines a ensuite envoyé des données de positions erronées et subi de nouvelles interruptions de signal jusqu’à l’approche de sa nouvelle destination. Il affichait alors le code transpondeur 7700 indiquant une urgence.
Sur la fin de la traversée, les données mises à disposition du public par le site Flightradar24.com indiquent des mouvements verticaux incessants avec des variations d’altitude allant jusqu’à 8.000 pieds (2.600 m) et des évolutions de la vitesse en conséquence.
Un peu plus de 2h30 après son décollage, l’appareil a effectué un circuit d’atterrissage en forme de 8 autour de l’aéroport d’Aktau puis, et plusieurs vidéos le montrent, une approche où les mouvements de l’appareil semblent difficiles à contrôler par l’équipage. L’approche, train sorti, n’est pas stabilisée et l’appareil impacte le sol brutalement. Il explose presque immédiatement. Pendant de longues minutes, le temps de traverser la mer Caspienne, l’avion semble avoir donc été à la limite d’être incontrôlable.
Sur l’épave, à l’arrière de l’avion, des impacts multiples font penser à des shrapnels, indiquant que l’appareil aurait pu être victime d’un tir venu du sol. Car, au matin du 25 décembre 2024, des frappes de drones semblent avoir eu lieu dans le sud de la Russie. L’Embraer E190 a-t-il pu être victime, par erreur, de la défense aérienne Russe ? Le brouillage des signaux GPS est-il à l’origine d’une erreur d’identification des cibles par les militaires russes ? Pour l’instant les autorités judiciaires de l’Azerbaijan affirment « tous les scénarios possibles sont examinés«
