KLM commence à trouver le temps long… © Air France - KLM
Alors que le nom de celui qui pourrait être proposé comme futur PDG d’Air France-KLM a opportunément fuité dans la presse, remettant ainsi en question le choix du comité de nomination avant même qu’il n’ait été exprimé, chacun pousse son candidat idéal. La compagnie est loin d’être tirée d’affaires.
Philippe Capron, l’actuel directeur financier de Veolia Environnement, a failli devenir le futur PDG d’Air France-KLM. A un professionnel du transport aérien, le comité a préféré un négociateur social. Un choix loin de faire l’unanimité à en juger par les réactions suite à sa révélation par la Tribune. Les chances de Capron semblent désormais sérieusement compromises.
Air France n’est pas une affaire franco-française
La fuite relance les spéculations sur le candidat idéal. Elle arrive opportunément pour rappeler à la France de se...
9 commentaires
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Comme on a pu le voir auparavant jusqu’a maintenant les personnes mises en poste n’étaient là que pour la place, je ne comprends toujours pas pourquoi j’arrive à mener a bien les tâches que l’on me confie chaque jour et ces gens là n’arrivent pas a faire de même!!!
Chacun son métier alors mettez nous une personne compétente qui s’intéresse à sa compagnie ,AF a pourtant un énorme potentiel avec différentes populations inégalables, mais un leader est-il si difficile à trouver???
changer le mode de nomination
car il semble que les interesse qui nome demande une contre partie apres
le pdg doit etre de l(interieur de l’entreprise
il y a bien un ou pilote capable de diriger cette entreprise
voir m pesquet par exemple
Bien sûr qu’il existe des hommes compétents en la matière et qui ont su faire réussir et prospérer une entreprise de transport aérien, mais ils ne viennent pas des hautes sphères politiques ou de leurs amis…Mais qu’on se rassure, tout comme ses piètres prédécesseurs , et peu importe leur inefficacité ou absence de resultats, comme eux, l’heureux propulsé aura quand même droit à l’issu de son règne aux billets gratuits à vie en première classe en plus du golden parachute.
En y regardant avec un peu recul, cela semble pourtant simple, comme une évidence…
Il y a en France des anciens patrons de compagnies aériennes qui possèdent réellement les capacités de diriger AF. Tant au niveau technique qu’au niveau humain. Inutile de vouloir chercher dans certaines sphères politiques ou financières inadéquates. C’est extraordinaire ce principe de déstabilisation qui perdure dans cette belle entreprise pour des raisons de guère de pouvoir et d’intérêts personnels. Revenons aux fondamentaux, à l’esprit pionner qui passionnent tous ces personnels. AF doit analyser ses erreurs stratégiques et doit écouter effectivement tous les corps de métiers qui font rayonner son image. AF doit renforcer ses alliances et éviter de vouloir à tout prix créer des petites compagnies satellites qui ne sont que des bouées provisoires. En conclusion il faut sauvegarder le vaisseau Amiral avant qu’il ne soit trop tard en formant un nouveau comité de direction solidaire et visionnaire…
Il s’agit, à cette heure décisive, de faire le bon choix. AF a besoin, pour continuer à jouer dans la cour des majors, d’un patron qui connaisse bien, non seulement AF mais la gestion et l’organisation d’un transporteur aérien de rang mondial. Ce n’était pas sur le CV de Capron.
On veux changer le PDG, mais le COMEX est toujours le même depuis des années et a largement démontré son incompétence…
Quand à l’état, AF a toujours (et l’est encore)été l’endroit idéal pour placer « des amis » en mal de poste..
Il parait, en cette période de coupe du monde de football, qu’il y a en France 60 millions de sélectionneurs (comme quoi la vocation commence tôt…). Il ne faudrait pas qu’il y ait autant de recruteurs de PDG d’AF! Je ne me risquerai donc pas à ce petit jeu.
En revanche il y a des limites à la « destruction créatrice » schumpeterienne promue par M. MAGNIN. Compte tenu de son histoire, de son réseau et de sa longue implantation dans les territoires, il y aurait, en cas de disparition de la compagnie, de nombreuses victimes, qu’ils soient salariés (mais je suppose que c’est le cadet des soucis du patron précité), clients, partenaires divers et variés.
La remise de gaz de Capron est une bonne décision car il n’a ni le profil ni les compétences pour le poste. En revanche il y a des candidats beaucoup mieux armés et entourés pour refaire prendre de l’altitude à Air France.
Qui a parlé de compétences nécessaires ?
Cette proposition suit la mode actuelle qui consiste à mettre uniquement de purs financiers à la tête de toute entreprise, quelle qu’elle soit.
Le fait d’avoir une compétence technique ou autre dans le domaine d’activité de la boite est annexe, comme le fait que la satisfaction du client est également annexe. Il faut d’abord faire plaisir à l’actionnaire, puis aux syndicats.
Marcel Dassault, Louis Breguet, Louis Blériot, et bien d’autres, doivent se retourner dans leurs tombes…
Les dirigeants que l’on nomme un peu partout de nos jours n’ont pas pour mission de sortir de leurs entreprises des produits performants qui répondent aux besoins des clients, mais ils ont pour mission de produire des… bénéfices.
Il ne faut donc pas s’étonner de ne trouver que des financiers.