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Air France un an après l’arrivée de Ben Smith aux commandes

Les échos qui remontent du terrain donnent à penser que les salariés d'Air France apprécient leur nouveau "patron". © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Air France a changé. Au-delà de l’impression générale, un faisceau de signes atteste d’un changement positif au cours des douze derniers mois. La fermeté des récentes décisions de Ben Smith, le directeur général Air France – KLM, dans les dossiers Aigle Azur et XL Airways démontrent que le canadien sait où il veut emmener la compagnie française. Et son personnel semble vouloir l’accompagner.

Dans l’allée du premier A350-900 aux couleurs d’Air France, Ben Smith est fier de nous montrer l’hippocampe ailé qui orne élégamment sa cravate bleue-marine. Le même logo qui brille sur les winglets du nouvel avion de la compagnie. Le canadien a adopté l’emblème historique qui renvoie à l’époque glorieuse où Air France était la compagnie porte-drapeau de la France, son ambassadrice autour du globe. Et le personnel d’Air France redécouvre la « crevette », lui aussi, avec fierté. Nostalgique peut-être d’une époque...

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13 commentaires

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  • par Bernard Baudouin

    On regrettera le 380 car il paraît logique écologiquement parlant de transporter plus de passagers sur un gros porteur que de faire voler deux ou trois avions pour un meme nombre de passagers .
    L’écologie doit mener le bal et non plus la  » rentabilité à court therme  »
    Le Ben Smith est loin d’être la panacée, l’avenir le dira ……. pour l’instant Ben enfume les employés, dans peu de temps ils pleurnicheront …..!!

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    • Personne ne regrettera l’A380…. c’est un mauvais avion qui coute cher à exploiter, les compagnies l’ont bien compris. Pour ce qui est de l’écologie….à votre avis, est-ce qu’il vaut mieux transporter 400 passagers avec deux moteurs ou 600 avec 4 ?
      Benjamin Smith a pris une très bonne décision en retirant cet avion de la flotte d’AF. Après, que les CdB A380 d’AF (payés sur la base de produit masse*vitesse de l’avion) tirent la gueule… c’est pas bien grave….

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      • C’est une conclusion qui est du niveau de la classe de CP2 de conclure que 4 moteurs consomment plus que deux moteurs. Pour un avion donné et toutes choses étant égales par ailleurs, la puissance consommée est la même avec 4 moteurs ou avec deux moteurs du moins si on ne va pas chercher les dernières subtilités de conception des moteurs.
        C’est tout comme les gens qui croient que pour rouler avec leur voiture à 130 km/h il vaut mieux une boîte de vitesse à 6 rapports qu’une boîte à 5 rapports. Les frottements des roues et de l’air ainsi que la composante de poids n’ont que faire de la boîte de vitesse.

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      • Renseignez vous sur les consommations spécifiques d’un GE90 et d’un GP7200, respectivement, et vous trouvrerez des réponses à vos questions (niveau CP2+….).
        Les compagnies qui ont préféré le B777X à l’A380 sont impatientes d’avoir vos eclaircissements…..

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      • J’aurais été étonné que dans ces avis concernant un sujet sérieux n’apparaisse pas l’aigri de service qui ramène le débat au salaire des pilotes de ligne qu’il aurait probablement aimé devenir ???.

        Alain RANC
        Ancien pilote de chasse et pilote de ligne retraité
        PS. : je n’ai jamais appartenu à Air France et ne suis pas le défenseur d’une catégorie particulière de pilotes de ligne.
        Je terminerai pas un dicton adapté « le chien aboie, la caravane passe » ???

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  • Connaissant les canadiens, en général fossoyeurs de compagnie (c’est par exemple un canadien qui a détruit le géant Nokia), je suis surpris mais également content qu’Air France ait trouvé la perle rare.

    Quant à l’enthousiasme de Gil, s’il ressent vraiment du positif chez AF depuis un an, pourquoi se priver, d’autant qu’il a cette liberté sur Aérobuzz (et à nous lecteurs de faire la part des choses)

    Quant à la crevette, elle nous ramène à une époque ou Air France était une compagnie de prestige, ayant en vol ce qu’il se faisait de mieux parmi les constructeurs occidentaux, y compris Concorde. C’était l’époque où un voyage en avion – pas seulement chez AF – était encore plein de magie, avec un pitch entre sièges raisonnable, pas de surtaxe pour les places aux issues de secours, un vrai repas, pas forcément succulent, mais tout de même un vrai repas – pas un choix entre cacahuète (au singulier) et biscuit (toujours au singulier) et des contrôles de sécurités plus humains.

    C’était l’époque où les verres étaient carrés, pour épouser les porte-gobelets eux aussi carrés (ceux que l’on pouvait déplier sans ouvrir la tablette)

    Je me souviens de la fierté de l’équipage AF, quand ils ont posé un de leurs premiers A320 à Moscou. À l’époque, c’était le top du top à l’échelle mondiale, une façon de montrer aux Soviétiques ce qu’on sait faire.

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  • par BERNARD BACQUIÉ

    Ah ! Il ne faut pas s’énerver Jean-Mi, c’est ce que peuvent dirent tous ceux d’Air France – et moi en particulier qui ai dû quitter la boutique il y a déjà quatorze ans parce qu’on m’a dit que j’étais devenu vieux. Vieux et con à la fois, disait Brel.
    Alors, pour en venir au fait, depuis 1971, l’année du lock-out des trois compagnies françaises où je me suis retrouvé stagiaire sur Caravelle, hé bien il a fallu supporter tous les sarcasmes, du public qu’on transportait, des gouvernements qui nous sabraient, comme celui de feu Raymond Barre, et très notablement des journalistes. Gil Roy n’aurait pas été journaliste s’il n’avait pas hurlé avec les loups de temps en temps quand il y avait une grève. Mais grève de qui ? Les contrôleurs aériens en grève – bien plus souvent que les pilotes ! -, haro sur Air France ! Et donc haro sur ces fainéants de pilotes qui ne travaillent pas (puisque y’a pas de clearances). Grève des PNC – vous savez « PNC aux portes ! » -, encore Air France, et donc ces foutus pilotes.
    C’est bizarre tout de même ! En 35 ans de carrière, j’ai fait grève une fois. Vous avez bien lu : UNE FOIS ! Et encore j’étais petit copilote, car Monsieur Marchais – pas celui du PC, car on a eu aussi le nôtre -, m’avait dit de la faire alors que je n’y comprenais rien.
    Pas du tout d’accord pour la grève de 98, pour prendre en otage des passagers amoureux du ballon rond, j’ai pointé pour faire mon Tahiti. Mais la direction a annulé le vol, malgré un équipage au complet ou en voie de l’être. Pire, en plus de me ponctionner sauvagement mon salaire, elle m’a compté gréviste ! Charmant ! Je suis allé me plaindre aux Prud’hommes. Vous savez quoi ? J’ai perdu !!!
    Pas d’accord avant cela pour ces grèves à répétition de nos collègues d’Air Inter qui n’avaient pas souhaité la fusion. En fait, ils ont fondu les plombs quand ils se sont rendus compte que nous les pilotes AF Canal Historique on gagnait 20% de moins qu’eux pour le même boulot sur moyen courrier. Et le public d’entonner « Ces pilotes d’Air France toujours en grève ! »
    Alors, amis d’Aerobuzz, réjouissons-nous ensemble ! Gil Roy, qui n’est pas idiot, a bien compris qu’il se passait quelque chose à Air France. Pourtant, il habite loin de Roissy – Charles de Gaulle. Pourtant, il a parfaitement toisé Ben Smith. Enfin l’État français, qui détient une majorité de blocage, a laissé arriver à la tête du groupe un monsieur du sérail. DU SÉRAIL, même s’il est Canadien. Tabernacle ! Il était même gilet jaune sur les pistes dans sa jeunesse !!! Ainsi a été rompu la chaîne des hauts fonctionnaires, qui se bousculaient au portillon pour devenir patron d’Air France. Car, dans une telle carrière, croyez-moi, c’était un bâton de maréchal… avec les passages gratuits à vie en première classe. Ça, Gil n’a pu le dire.
    Ben Smith a des gosses, comme on dit au Québec. Il a dit que le 380 ne correspond pas aux besoins de l’exploitation d’AF. Ce qui voulait dire : que le 380 est un flop, ce que j’ai déjà expliqué sur ce site. Et pourtant, si j’avais eu une conversation avec Spinetta, je n’ai jamais – je le jure – dit à Smith que « euh, ben, le 380 est un flop ».
    Donc, j’insiste, réjouissons-nous ! Gil Roy a bien fait son boulot. Il a eu le flair du bon journaliste. S’il ne l’avait pas déjà, je lui aurais décerné la médaille de l’Aéronautique. Pour un petit Tahiti en première, faut voir avec Ben. Tiens, moi, je vais faire du Bücker. Vive Air France !

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  • par Robert Le Borgne

    Ancien CDB d’Air France je soutiens sans réserve l’action de Ben Smith, il me semble être revenu au temps de Christian Blanc quand la boite, exsangue, repartait d’un bon pied, en phase avec un patron qui savait ou il voulait aller … On a vu par la suite des présidents politiques Enarques et sans doute franc-macs qui n’avaient d’autre ambition que de favoriser leurs carrières !

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  • Petit coup de com et pub gratos aerobuzz, une fois n’est pas coutume.
    Ce n’est plus du journalisme electronique, mais de la participation collaborative.
    Vous pouvez me censurer j’ai l’habitude.

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    • Pourquoi censurer ? Vous avez droit de penser ce que vous voulez de Mr Smith, mais attaquer Aerobuzz, c’est moins classe. Feriez-vous partie d’Air France et/ou d’un de ses syndicats ?
      Ce que je constate, sans avoir besoin d’Aéerobuzz, c’est que Mr Smith semble être un professionnel apprécié de ses employés, du moins respecté. Peut être pas de ses syndicats, par principe et tradition, je suppose.
      Ce patron, venu d’ailleurs, a pris des décisions graves et importantes (sortie de l’A380 par exemple, pour la plus « visible ») qui n’ont pas semblé provoquer d’intenses levées de bouclier ni de grèves dures à long terme. Je dirais même que depuis qu’il est là, on n’entend plus parler d’Air France, ce qui est plutôt bon signe sur le fait que ce que fait Mr Smith et son équipe est en accord avec ce que pense et autorise la grande masse des employés de ce groupe (mais pas nécessairement en accord avec les syndicats), le but étant pour l’employé d’aller dans le sens de l’intérêt de sa boite afin de conserver son travail. Pour les syndicats, je suis moins sûr.
      Votre message et votre ton me semble plus être du dénigrement de l’action et du travail d’Aérobuzz, mais surtout de Mr Smith en arrière plan.
      Comme déjà débattu par ailleurs, une information n’est pas forcément qu’une mauvaise nouvelle, mais parfois aussi une bonne, ou une neutre. Une information quoi, à vous d’y accorder crédit ou pas.
      Ou est la limite entre l’information et la propagande ? Dur à dire, je vous sens plus du coté de la propagande par exemple.

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