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La compagnie française Air Méditerranée annonce avoir demandé à être placée sous la protection du Tribunal de Commerce. Elle est en négociation avec des partenaires financiers susceptibles de lui permettre de se redresser.
Air Méditerranée est à la recherche d’un repreneur. La compagnie française annonce, dans un communiqué daté du 13 janvier 2015, « avoir entamé des négociations avec plusieurs repreneurs possibles afin de pérenniser son activité et les emplois qui y sont liés ». Elle reconnaît de ne pas être parvenu à « assainir suffisamment rapidement sa situation financière, malgré les bons résultats enregistrés sur les derniers exercices ».
Afin de faciliter la reprise, la compagnie a donc décidé de se placer sous la protection du Tribunal de Commerce. Cette opération lui permet de garantir la continuation de son programme de vols tant sur ses vols réguliers que sur ses vols touristiques. « Les tours opérateurs, principaux clients de la compagnie ont approuvé cette décision et renouvelé leur confiance à la compagnie en confirmant la totalité de leurs engagements », affirme la direction.
Les difficultés de l’entreprise sont anciennes et la stratégie mise en œuvre, à partir de 2011, par son président, Antoine Ferretti, n’a pas permis d’éviter le recours à un repreneur. Le marché du charter moyen-courrier sur lequel était historiquement positionné Air Méditerranée est agressivement concurrencé par les low cost. La création de la filiale à bas coût, Hermès Airlines, en Grèce, au printemps 2011, a été présentée comme un moyen de récupérer des marchés et de sauver la maison-mère. Alors qu’une partie de sa flotte a été transférée à sa filiale Hermès, Air Méditerranée a repositionné son activité de compagnie charter vers une activité de compagnie régulière.
La situation critique d’Air Méditerranée apporte des arguments à Alain Battisti, président de la Fédération nationale de l’aviation marchande, pour qui le pavillon français est menacé de disparition : « Ce cas illustre l’évolution du marché et les difficultés des entreprises à s’y adapter. Le fait d’être français est un handicap de base ».
Gil Roy
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Air Méditerranée en quête d'un repreneur
et puis voyager dans des vols grecs etiquettés AIR MEDITERRANEE où les PNC font la gueule et ne comprennent rien à rien ne donne pas envie de réitérer l'expérience !
Air Méditerranée en quête d'un repreneur
Je serais curieux de connaître l'incidence de la situation d'Hermes sur celle du groupe Air Méditerrannée. Le choix de la Grèce comme pays d'accueil, indépendamment de toute considération éthique, était éminemment discutable au plan stratégique en raison de l'instabilité politique et de l'insécurité juridique qui y règnent. Les élections législatives de demain ne pourront qu'aggraver la situation quel qu'en soit le résultat. Il se pourrait que le retour de bâton n'ait pas trop tardé.
Air Méditerranée en quête d'un repreneur
Ce Monsieur Ferretti nous ferait presque douter et mieux fait en sorte de rendre coupable la France de son manque d'objectivité. Air Med ouvre des lignes régulières de tous côtés et en même temps. Total, le temps que la ligne devienne rentable, les comptes ne se redressent pas. Au départ de Marseille, ils ont ouvert en régulier Casablanca, Alger et maintenant Tunis, et seulement 2 à 3 rotations semaines, alors que la concurrence vole jusqu'à 3 fois par jour. Comment voulez vous rentabiliser ces lignes, même en travaillant avec les T.O? Ce monsieur récolte ce qu'il sème, et je pense qu'il devrait regarder son bilan avant de tirer des plans sur la comète et d'accuser maladroitement le travail en France. Easyjet ne s'est pas trompée, ses avions tournent avec un taux d'occupation record, et ce n'est pas le système Français qu'il l'a freinée ... Il est tellement plus facile d'accuser les autres plutôt que se regarder dans un miroir. Merci
Air Méditerranée en quête d'un repreneur
Il est vrai qu'easyjet s'en sort pas trop mal mais ses charges ( personnels sol, R&D,entretien,management,finances, etc ... ) ne sont pas payées en France !
La différence est énorme
Marco