Malgré un démarrage poussif, New York demeure une priorité stratégique de la compagnie long-courrier polynésienne.
» L’Allemagne et la Grande-Bretagne sont des marchés traditionnels pour la Polynésie. L’Espagne démarre fort et l’Italie est en passe de faire jeu égal avec la France. Pour ces marchés, New York apparaît comme une porte d’entrée « , affirme Yves Wauthy, le nouveau directeur général d’Air Tahiti Nui, nommé en octobre dernier. Il a dirigé pendant deux ans Tahiti Nui Travel (principal réceptif polynésien) après avoir travaillé 19 ans chez Air Tahiti.
Malgré un déficit annuel d’exploitation de l’ordre de 10 à 12 M€ et un taux de remplissage qui peine à franchir les 50 % alors que l’objectif pour 2006 était de 70 %, la compagnie a décidé de maintenir une liaison directe entre New York et Papeete. » Pour le nord-est des Etats-Unis, Tahiti conserve l’image d’un Hawaï d’une autre époque, épargné par l’essor touristique. Pour développer ce marché, nous devons maintenir un minimum de fréquences hebdomadaires pour permettre la construction de séjours de 4 à 10 jours avec une relative souplesse « .
Toutefois, le nombre des fréquences sera ramené à 2 dès avril prochain. Il sera maintenu à 3 uniquement, en juillet et aoùt. » Nous allons continuer à améliorer les combinaisons entre New York en direct (13 heures de vol) et New York via Los Angeles.
Yves Wauthy prend la direction d’une compagnie en grande difficulté. Ses actionnaires, au premier rang desquels figure le Territoire Polynésien (58 % du capital), ont volé à son secours en procédant à une augmentation de capital de l’ordre de 15 millions d’euros, début décembre dernier.
Au cours des deux exercices écoulés, le déficit global de la société s’est creusé. Il est passé de 15 M€ en 2005 à 20 M€ en 2006. » Pour 2007, nous sommes partis sur une hypothèse de 7 M€ et nous tablons sur un retour à l’équilibre en 2008. Nous espérons pouvoir travailler quelques années sereinement afin de rétablir la situation « . Au cours de ces dernières années, la valse des PDG conséquence directe des tensions politiques locales n’a, en effet, pas facilité la tenue de cap. Eric Pommier, l’actuel PDG est le premier » non-politique « . Ce serait un signe plutôt encourageant aux yeux du nouveau directeur général.
Gil Roy. Tour Hebdo N°1253 / Février 2007
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