Airbus et l’ISAE, Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (Supaero/Ensica) signeront vendredi 15 juin 2012 un accord de partenariat dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation destiné à développer et renforcer leurs relations.
Les entreprises de l’aéronautique sont confrontées à un grave problème de recrutement. Leurs besoins se chiffrent en milliers d’emplois par an, à tous niveaux de qualification. Outre le déficit d’image, l’aéronautique souffre du décalage entre l’offre et la demande. D’où l’implication des entreprises dans la formation des ouvriers et des techniciens. Concernant, les ingénieurs la problématique est sensiblement différent. Les jeunes diplômés préfèrent le conseil ou la finance, à l’aéronautique, même lorsqu’ils sortent d’une école spécialisée. Pour tenter d’enrayer l’hémorragie...
7 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Airbus et l’ISAE se rapprochent
l ‘ essentiel n ‘est-il pas d’ avoir une bonne formation et ensuite un emploi stable et bien rémunérer ?
Assysem garde aussi certain de ceux qui passent chez eux…c’est à voir , mais on ne peux envisager un emploi conforme à ses désirs qu’à condition d’avoir une bonne formation théorique et pratique.
avec une référence telle que Assystem, vous avez toutes les chances de trouver ensuite chaussure à votre pied !
Airbus et l’ISAE se rapprochent
Avez-vous pris contact avec Assystems ?
je trouve curieux que l’on parle beaucoup de EADS, SAFRAM ,DASSAULT etc…et très peu d’ ASSYSTEMS qui embauche,et ne rechigne à prendre des jeunes en sortie des ecoles, voyez sa publicité, pourquoi ne pas vous y intérésser ?
Airbus et l’ISAE se rapprochent
Bonjour,
Pour répondre à rouletabille, j’ai effectivement contacté Assystem qui m’a rapidement répondu. Lorsque je faisais référence aux boîtes de prestations, je prenais en compte Assystem ainsi que d’autres. Mon sentiment est juste que ces boîtes font tout le travail en formant les étudiants fraichement diplômés, en leur permettant d’acquérir de l’expérience avant que ceux-ci ne soient recrutés par de grands groupes d’avionneurs. Je trouve ca un peu limite cmme pratique…
Airbus et l’ISAE se rapprochent
Je suis tout à fait d’accord avec les deux précédents commentaires. Je suis en dernière année d’école d’ingénieur spécialisé dans un domaine technique et en plein recherche d’emploi. Ce que je peux voir c’est que les grands groupes comme EADS, Safran ou Dassault recrutent principalement des ingénieurs ayant de l’expérience. Sortant d’une très bonne université anglaise après avoir réalisé un double diplôme comme la majorité de mes camarades, je n’en connais qu’un seul qui a réussi à intégrer l’une de ces entreprises… Les autres sont obligés de se tourner vers des sociétés de prestations
Airbus et l’ISAE se rapprochent
Bonjour,
Tout d’abord, félicitations pour votre site de qualité que je consulte chaque jour.
Je tiens toutefois à vous apporter une précision, depuis l’année dernière, l’ISAE n’est plus constituée que de deux écoles, mais de trois. En effet, l’ENSMA (Ecole Nationale de Mécanique et d’Aérotechnique) de Poitiers a rejoint l’institut. Cette école est bien souvent oubliée des publications, mais n’en est pas moins de qualité, au moins égale à celle de l’ENSICA. Elle forme des ingénieurs spécialisés en mécanique et dimensionnement dans le milieu des transports (avec une forte dominante aéronautique) et de l’énergie.
En tant « qu’ancien » de cette école, je ne pouvais pas me retenir de vous le faire remarquer.
Ensuite, concernant le recrutement des ingénieurs spécialisés en aéronautique. Si une majorité d’élèves de Supaéro préfère le milieu du conseil et de la finance, où les salaires sont bien plus importants, ce n’est pas forcément le cas pour les sortants des autres écoles. Ils ne demandent qu’à intégrer des grands groupes comme Airbus et EADS au sens large, Dassault, Thales, Safran et bien d’autres.
Malheureusement, la porte leur est souvent fermée en début de carrière et ces derniers sont forcés de se tourner vers des prestataires de service. Pour la plupart (pas tous), leur réputation dans le domaine des salaires bas, de la promotion impossible, et du travail peu intéressant n’est pas usurpée…
Airbus et l’ISAE se rapprochent
Tout à fait d’accord avec vous. Etre embauché dans un grand groupe comme Airbus en sortant d’une école d’ingénieur aéronautique autre que les « grandes » écoles comme l’ISAE, c’est mission impossible ou presque.
Il faut croire qu’en France seul le nom de votre école de formation compte, ne plus s’étonner alors d’une pénurie d’ingénieur dans la mesure ou l’on ne cherche pas vraiment à en embaucher.
Airbus et l’ISAE se rapprochent
Bonjour,
Vous avez tort, l’ENSMA n’a pas rejoint l’institut (constituée de deux formations : ingénieur SUPAERO et ingénieur ENSICA), mais le groupe ISAE.
« En signant officiellement le 12 mai 2011 son appartenance au groupe ISAE, l’ENSMA qui conserve son autonomie et sa personnalité juridique, a choisi de partager avec l’ISAE une même communauté de valeur et des objectifs com déclinés selon trois grands axesuns »
source : http://www.isae.fr/node/460