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Airbus et l’ISAE se rapprochent

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Martin R.

Airbus et l’ISAE, Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (Supaero/Ensica) signeront vendredi 15 juin 2012 un accord de partenariat dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation destiné à développer et renforcer leurs relations.

Les entreprises de l’aéronautique sont confrontées à un grave problème de recrutement. Leurs besoins se chiffrent en milliers d’emplois par an, à tous niveaux de qualification. Outre le déficit d’image, l’aéronautique souffre du décalage entre l’offre et la demande. D’où l’implication des entreprises dans la formation des ouvriers et des techniciens. Concernant, les ingénieurs la problématique est sensiblement différent. Les jeunes diplômés préfèrent le conseil ou la finance, à l’aéronautique, même lorsqu’ils sortent d’une école spécialisée. Pour tenter d’enrayer l’hémorragie et pouvoir recruter des ingénieurs répondant à son attente, Airbus qui a recruté 4.000 salariés en 2011 et prévoit d’en embaucher 4.500 cette année, à décider de se rapprocher de la plus prestigieuse école d’ingénieurs aéronautique française.

Le 15 juin 2012, Airbus et l’ISAE, Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (Supaero/Ensica) vont signer un accord de partenariat dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation destiné à développer et renforcer leurs relations. D’une durée de cinq ans, l’accord de coopération prévoit plusieurs volets :

  • La formation, qu’elle soit initiale ou continue, pour conjointement proposer, développer ou dispenser des formations présentant un intérêt scientifique pour l’ISAE et répondant aux besoins d’Airbus. Il prévoit aussi la concertation sur les contenus des formations ou encore l’accueil d’étudiants en apprentissage/alternance ou en stage.
  • La recherche et l’innovation, avec une coopération sur des thématiques communes, des études, travaux et des publications réalisées dans le cadre d’activités de recherche ou de cycles de formation. Ce volet comprend aussi des participations conjointes à des événements scientifiques.
  • La communication, axe qui prévoit des actions communes d’information sur les compétences recherchées par Airbus et de sensibilisation sur la diversité, pour encourager et favoriser la mixité sociale et culturelle et révéler des vocations envers les métiers de l’industrie aéronautique, en particulier auprès des jeunes femmes.

« Pour relever les défis technologiques du futur et rester à la pointe de l’innovation Airbus doit attirer les meilleures compétences et maintenir son niveau d’excellence. Ce partenariat répond parfaitement à ces objectifs et va permettre de renforcer encore davantage les liens étroits qui existent entre notre entreprise et l’ISAE », explique Marc Jouenne, directeur des Ressources Humaines d’Airbus en France.

La rédaction

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Rappel – [Le 30 juin 2012, Airbus organise à Toulouse un vaste recrutement->http://www.aerobuzz.fr/spip.php?article2722
] d’ingénieurs, techniciens et managers de haut calibre pour travailler sur les différents programmes avions Airbus. Les postes à pourvoir en France, Allemagne, Espagne et au Royaume-Uni, s’adressent à des professionnels de talent, expérimentés dans les domaines suivants : conception structure, analyse des contraintes, architecture & intégration, installation des circuits électriques, qualité, supply chain, manufacturing engineering, customer services, systèmes, essais en vol et gestion de la configuration

Airbus prévoit d'embaucher 4.500 salariés supplémentaires en 2012
Le 30 juin 2012, Airbus donne rendez-vous à Toulouse aux ingénieurs, techniciens et managers de haut calibre
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Martin R.

Martin R. est le développeur et webmaster d’Aerobuzz depuis sa création en 2009. Développeur de formation, il a fait ses classes chez France Telecom. Il lui arrive d’oublier ses codes le temps de rédiger un article sur un nouveau produit multimedia ou sur un jeu.

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  • Airbus et l’ISAE se rapprochent
    l ' essentiel n 'est-il pas d' avoir une bonne formation et ensuite un emploi stable et bien rémunérer ?
    Assysem garde aussi certain de ceux qui passent chez eux...c'est à voir , mais on ne peux envisager un emploi conforme à ses désirs qu'à condition d'avoir une bonne formation théorique et pratique.
    avec une référence telle que Assystem, vous avez toutes les chances de trouver ensuite chaussure à votre pied !

  • Airbus et l’ISAE se rapprochent
    Avez-vous pris contact avec Assystems ?
    je trouve curieux que l'on parle beaucoup de EADS, SAFRAM ,DASSAULT etc...et très peu d' ASSYSTEMS qui embauche,et ne rechigne à prendre des jeunes en sortie des ecoles, voyez sa publicité, pourquoi ne pas vous y intérésser ?

    • Airbus et l’ISAE se rapprochent
      Bonjour,

      Pour répondre à rouletabille, j'ai effectivement contacté Assystem qui m'a rapidement répondu. Lorsque je faisais référence aux boîtes de prestations, je prenais en compte Assystem ainsi que d'autres. Mon sentiment est juste que ces boîtes font tout le travail en formant les étudiants fraichement diplômés, en leur permettant d'acquérir de l'expérience avant que ceux-ci ne soient recrutés par de grands groupes d'avionneurs. Je trouve ca un peu limite cmme pratique...

  • Airbus et l’ISAE se rapprochent
    Je suis tout à fait d'accord avec les deux précédents commentaires. Je suis en dernière année d'école d'ingénieur spécialisé dans un domaine technique et en plein recherche d'emploi. Ce que je peux voir c'est que les grands groupes comme EADS, Safran ou Dassault recrutent principalement des ingénieurs ayant de l'expérience. Sortant d'une très bonne université anglaise après avoir réalisé un double diplôme comme la majorité de mes camarades, je n'en connais qu'un seul qui a réussi à intégrer l'une de ces entreprises... Les autres sont obligés de se tourner vers des sociétés de prestations

  • Airbus et l’ISAE se rapprochent
    Bonjour,

    Tout d'abord, félicitations pour votre site de qualité que je consulte chaque jour.

    Je tiens toutefois à vous apporter une précision, depuis l'année dernière, l'ISAE n'est plus constituée que de deux écoles, mais de trois. En effet, l'ENSMA (Ecole Nationale de Mécanique et d'Aérotechnique) de Poitiers a rejoint l'institut. Cette école est bien souvent oubliée des publications, mais n'en est pas moins de qualité, au moins égale à celle de l'ENSICA. Elle forme des ingénieurs spécialisés en mécanique et dimensionnement dans le milieu des transports (avec une forte dominante aéronautique) et de l'énergie.

    En tant "qu'ancien" de cette école, je ne pouvais pas me retenir de vous le faire remarquer.

    Ensuite, concernant le recrutement des ingénieurs spécialisés en aéronautique. Si une majorité d'élèves de Supaéro préfère le milieu du conseil et de la finance, où les salaires sont bien plus importants, ce n'est pas forcément le cas pour les sortants des autres écoles. Ils ne demandent qu'à intégrer des grands groupes comme Airbus et EADS au sens large, Dassault, Thales, Safran et bien d'autres.

    Malheureusement, la porte leur est souvent fermée en début de carrière et ces derniers sont forcés de se tourner vers des prestataires de service. Pour la plupart (pas tous), leur réputation dans le domaine des salaires bas, de la promotion impossible, et du travail peu intéressant n'est pas usurpée...

    • Airbus et l’ISAE se rapprochent
      Bonjour,

      Vous avez tort, l'ENSMA n'a pas rejoint l'institut (constituée de deux formations : ingénieur SUPAERO et ingénieur ENSICA), mais le groupe ISAE.

      "En signant officiellement le 12 mai 2011 son appartenance au groupe ISAE, l’ENSMA qui conserve son autonomie et sa personnalité juridique, a choisi de partager avec l’ISAE une même communauté de valeur et des objectifs com déclinés selon trois grands axesuns"

      source : http://www.isae.fr/node/460

    • Airbus et l’ISAE se rapprochent
      Tout à fait d'accord avec vous. Etre embauché dans un grand groupe comme Airbus en sortant d'une école d'ingénieur aéronautique autre que les "grandes" écoles comme l'ISAE, c'est mission impossible ou presque.
      Il faut croire qu'en France seul le nom de votre école de formation compte, ne plus s'étonner alors d'une pénurie d'ingénieur dans la mesure ou l'on ne cherche pas vraiment à en embaucher.

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