Airbus et la compagnie roumaine Tarom viennent de mettre en place l’un des premiers projets d’Europe dont le but est de créer une plate-forme de traitement et de production de bio-kérosène renouvelable pour l’aviation.
A l’attention de ceux qui sont plus familiers des choses de l’air que de la culture des plantes oléagineuses, il est utile de présenter la caméline qui pourrait devenir dans les mois à venir la plante à la mode dans le monde aéronautique. Wikipédia précise que la caméline appartient à la famille des brassicacées, tout comme la moutarde, le chou, le colza, le chou frisé, le brocoli et le chou de Bruxelles. Elle est cultivée en Europe depuis plus de...
4 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Airbus s’intéresse à un biocarburant dérivé de la caméline
On ne pourrait pas utiliser de l’huile de friture usagée filtrée, comme pour les diesel ?
Airbus s’intéresse à un biocarburant dérivé de la caméline
Tu fais ce que tu veux dans ta voiture, mais de là à faire le plein comme ça pour transporter 300 personnes, va y avoir des migraines à l’EASA et la FAA !
Le problème va être la qualité très changeante du « carburant » en fonction de l’utilisation en première main de l’huile. Et puis récupérer l’huile en grandes quantités, la filtrer finement, etc, va finir par couter plus cher que de fabriquer directement un carburant adapté…
Airbus s’intéresse à un biocarburant dérivé de la caméline
Excellente nouvelle aussi pour l’aviation générale du futur très, très proche (même présent), vraiment à court terme, je vise le diesel en tout premier plan.
Airbus s’intéresse à un biocarburant dérivé de la caméline
très bonne initiative et une alternative intéréssante pour sortir du carcan et de l’ exclusivité pétrolière.
Espérons que cela ne mettre pas 10 ans ( ou plus ! ) pour être utilisé de façon courant.
a noter que pour les piles à combustibles, on peut utiliser le méthanol, mais cela nécessite un réformateur avant la pile, ce n’est pas peut être pas plus cher que de comprimer l ‘hydrogène à TRES haute pression et sans doute mieux que de vouloir nous imposer le E 85 qui est loin de n’ avoir que des avantages dans nos moteurs de voitures modernes et pour nos avions le ravitaillement serait TRES facile…deux » pistes » à suivre !