Les aéroports français estiment que la gestion calamiteuse de la crise du nuage de cendres leur a coûté aux environs de 30 millions d'euros. Ils réclament des aides de l'Etat.
Suite à l’éruption volcanique en Islande qui a secoué le transport aérien européen depuis le 15 avril, les aéroports français, dont certains ont fermé jusqu’à cinq jours, évaluent leurs pertes entre 29 et 31 millions d’euros dont 16 à 18 millions d’euros pour Aéroports de Paris.
Ces pertes sont dues, d’une part, au manque à gagner lié aux redevances aéronautiques (atterrissage, stationnement, passager…), aux redevances extra-aéronautiques (boutiques, restaurants), à l’assistance en escale, d’autre part, aux frais généraux liés à la crise...