ATR qui capte 61% du marché mondial des avions de transport régional avec l’ATR 42-600 (50 sièges) et l’ATR 72-600 (70 sièges) n’est pas encore parvenu à convaincre son actionnaire EADS de l’intérêt d’ajouter à sa gamme un biturbopropulseur de 90 sièges.
5 commentaires
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Un choix possible : Une Industrie active ou des Actionnaires passifs ?
L’engorgement aéronautique de Toulouse deviendrait-il un handicap pour lancer cet avion ATR92? Ou alors les Actionnaires frileux d’EADS empêcheraient-ils notre économie de s’engager dans ce développement à cause du léger risque encouru par leurs confortables portefeuilles boursiers?
Comment admettre qu’EADS s’enorgueillisse de cette politique « anti-embauche boursière », par association aux « licenciements boursiers », alors que ces gens là profitent encore des succès de nos entreprises nationalisées ?
Avant d’envisager une re-nationalisation de ce secteur, parce qu’il n’est loin d’être en détresse, un concept plus patriotique et solidaire voudrait qu’EADS renvoie l’ascenseur au pays qui a sacrifié beaucoup à son succès en développant Concorde, Airbus et ATR42.
Toulouse n’a aucune exclusivité aéronautique, il serait donc de bonne augure que l’Etat, qui sait dépenser beaucoup d’argent dans des projets sans fin comme le Skylander à Chambley avec une centaine de millions d’Euros investis, favorise une meilleure répartition géographique de cette industrie vers ces régions en grande difficulté qui pour cette raison n’ont d’autre choix que de s’engager un peu plus dans des voies sans grands espoirs.
Monsieur le Ministre du Développement Productif, soutenu par le Président de la République, pourrait favoriser le lancement de cet ATR92 et Monsieur Masseret, avec la détermination dont il a fait preuve durant ces cinq dernières années, pourrait s’engager dans l’assemblage d’un avion prometteur fabriqué à Pomigliano (Italie) et à Saint Nazaire (France). Des infrastructures importantes ont été aménagées sur l’ancienne base de l’Otan de Chambley, des moyens et une main d’œuvre, bien que limités, existent toujours alors pourquoi ne pas en faire bénéficier les Lorrains qui ont déjà misé beaucoup dans cette affaire et qui en récompense ont vu toute la sous-traitance de proximité, pourtant promise, migrer vers le Sud Ouest. Emmener simultanément à terme ce « beau projet Skylander » dans lequel le Conseil Régional de Lorraine croyait tant, n’est pas impossible. Mener à bien au moins l’un de ces deux projets, serait un challenge porteur d’espoir pour le développement tant espéré de nos régions et de la Lorraine en particulier.
ATR dans l’attente du feu vert d’EADS pour son « 90 sièges »
Ne pas faire cet avion serait une erreur stratégique mais la place est à occuper maintenant car d’autres y travaillent. Ne renouvelons pas l’erreur du non-remplacement
du Dassault « Mercure »….
ATR dans l’attente du feu vert d’EADS pour son « 90 sièges »
donner le feux vert et commencer l’ étude » petitement » doit être possible, cela permettrait de prendre position pour le marché à venir dans cette catégorie, c’est mieux que de laisser » filer » les acheteurs potentiels chez d’autres constructeurs.
il s’agit d’un programme à moyen terme,, donc possible. bomme chance à ATR
ATR dans l’attente du feu vert d’EADS pour son « 90 sièges »
Il faut pouvoir contrer le Q400X s’il voit le jour.
ATR dans l’attente du feu vert d’EADS pour son « 90 sièges »
Sans oublier les Chinois qui envisagent, eux aussi, de lancer leur turbopropulseur de 90 places à l’horizon 2018-2020 !