ATR revendique deux tiers du marché mondial des turbopropulseurs

Le constructeur franco-italien ATR a dévoilé au salon de Farnborough une série de commandes qui portent ses ventes à 24 unités (23 ATR 72-600 et 1 ATR 42-600) depuis le début de l’année.

Même si avec 24 avions vendus au premier semestre, 2012 est loin du record historique de 2011, l’année s’annonce bonne pour ATR. A Farnborough, le constructeur franco-italien a fait état d’une série de commandes récentes. La plus importante est celle de la compagnie taïwanaise portant sur 8 ATR 72-600 (plus une option sur un ATR 72-600) pour un montant de 210 M$. Nordic Aviation Capital qui avec plus de 100 ATR dans son portefeuille, est le plus gros propriétaire d’ATR dans le monde, a commandé son premier ATR 42-600.

Ces récents contrats portent à plus de 200 appareils le carnet de commandes du constructeur qui affirme ainsi détenir les deux tiers de l’ensemble des avions régionaux à livrer dans la catégorie des appareils entre 50 et 90 sièges. « Le marché de l’aviation est de plus en plus segmenté. Jusqu’à 90 sièges, les avions turbopropulseurs, avec ATR largement en tête, sont de plus en plus prédominants. Les avions à hélices représentent à ce jour 80% du carnet de commandes du marché jusqu’à 90 places. De leur coté, les jets régionaux, dont les coûts opérationnels sont plus importants que ceux proposées par les avions à hélices, tendent de plus en plus à concentrer leurs ventes au-delà de cette capacité. Nous constatons que, de façon de plus en plus marquée, l’avenir de l’aviation régionale jusqu’à 90 sièges passe par la technologie turboprop. », affirme Filippo Bagnato, PDG d’ATR.

Non seulement le nombre des opérateurs de turbopropulseurs croit à travers le monde, mais la taille moyenne de leur flotte d’ATR ne cesse de s’accroître. « Des compagnies dans des marchés très porteurs comme le Brésil, l’Indonésie ou la Russie développent actuellement leurs lignes court-courrier autour des avantages opérationnels des ATR, commandés à plusieurs dizaines d’exemplaires. Aujourd’hui, ils représentent le complément de flotte idéal pour les compagnies opérant des moyens courriers, alimentant ainsi les hubs et désenclavant les régions jusqu’alors peu ou mal desservies.»

ATR ne cesse de savourer sa revanche…

La rédaction