Le constructeur d’avions régionaux ATR et Safran Landing Systems, spécialiste des systèmes d’atterrissage et de freinage, proposent « Smart Lander », un service de diagnostic des trains d’atterrissage faisant appel aux toutes dernières connaissances en matière d’analyse de données, afin d’optimiser le temps de réponse du constructeur en cas d’atterrissages durs et permettre une remise en service rapide de l’avion.
A longueur de communiqués de presse, ATR vante les capacités de ses avions à aller là où les autres ne vont pas, à fréquenter les pistes les plus inaccessibles, les plus courtes. Avec la version STOL de l’ATR 42-600 en cours de développement, ce sera encore plus vrai. Sous certaines latitudes, être à la hauteur de sa machine demande du doigté. Tous les pilotes de ligne ne sont pas d’excellents manoeuvriers. Quand l’atterrissage sur une piste pas très accueillante relève moins du kiss landing que de l’appontage, le train d’atterrissage souffre.
Un atterrissage dur peut être lourd de conséquences, surtout s’il échappe à l’attention des équipes de maintenance. D’où la solution proposée par ATR et Safran Landing Systems présentée comme « une première dans l’industrie aéronautique« . Ce nouveau service baptisé Smart Lander repose sur la technologie de machine learning (apprentissage automatique).
Alimenté par des centaines de milliers de simulations d’atterrissages durs, Smart Lander émet des recommandations, à l’attention des opérateurs, sur les actions de maintenance à effectuer selon la brutalité de l’atterrissage et le degré de charge subi par les trains. L’appareil peut ainsi être autorisé à poursuivre ses opérations commerciales ou, au contraire, se voir diriger vers une base de maintenance. Un processus qui prend moins d’une heure, contre plus d’une semaine auparavant affirme ATR et Safran.
« Notre ancien processus pouvait prendre de 10 à 20 jours ouvrables. Des analyses devaient être réalisées à la fois par le Bureau d’études ATR et Safran Landing Systems pour décider si l’appareil pouvait être remis en service. Smart Lander nous permettra de réduire considérablement notre temps de réponse, donc d’augmenter la disponibilité des appareils, de réduire les coûts pour nos clients et d’améliorer leur satisfaction. Et ce tout en maintenant la même qualité d’analyse qu’auparavant. », déclare David Brigante, Directeur du Support client et des Services d’ATR.
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
Il était le candidat malheureux de Sikorsky et Boeing face au V-280 Valor de Bell… Read More