Pour tenter de résister à la sérieuse concurrence des low-cost, notamment sur son marché domestique, Air France lance une nouvelle gamme tarifaire, l’offre MiNi, à options multiples, qui s’inscrit dans le plan Transform 2015 destiné à redresser les comptes de la compagnie nationale.
Alexandre de Juniac, le Président-directeur général d’Air France, l’avait laisser entrevoir ; face à l’agressivité tarifaire des low-cost en Europe en général et en France en particulier (Ryanair, easyJet…), Air France se devait de proposer une alternative à ses clients propres, en complément de celle de Transavia, sa pseudo filiale low cost. Aujourd’hui, Air France lance donc ses tarifs « MiNi ».
Selon le très officiel communiqué de presse de la compagnie, cette offre, appelée « Nouvelle Offre Economy » « rend la qualité Air France accessible à tous : à bord, tous les clients bénéficient du même service et des mêmes prestations. Au sol, Air France propose son assistance à tous ses clients, des services mobiles qui permettent de gérer son voyage de A à Z depuis son smartphone ainsi que de nombreuses innovations pour gagner du temps à l’enregistrement et à l’embarquement en aéroport. La Nouvelle Offre Economy est également un gage d’autonomie en donnant la possibilité au client de composer l’offre qui lui correspond le mieux, au cas par cas. »
En clair, le passager-client paye un peu moins et il reçoit donc un peu moins. Ainsi, voyageant avec un tarif « MiNi », le passager ne peut pas profiter de sa carte Flying Blue et donc ne bénéficie pas des cumuls de miles. De même, avec ce tarif, le voyageur ne peut pas bénéficier de la gratuité des bagages de soutes. Mieux vaut pour lui voyager sans bagage. Ou alors, il lui en coûtera 15 euros, s’il s’est enregistré en ligne, ou 30 euros, s’il s’enregistre à l’aéroport.
Concrètement, la nouvelle offre d’Air France vise en particulier deux types de clientèle : les passagers pour qui la question tarifaire est primordiale (60% des passagers) d’une part, et d’autre part, les voyageurs qui se déplacent sans bagages de soute sur le réseau court et moyen courrier d’Air France (40% des passagers). Evidemment, le nouveau billet « MiNi » n’est ni remboursable, ni échangeable.
Valables à partir du 6 février prochain (mais vendus dès aujourd’hui), ces billets concernent cinquante-huit destinations du réseau court et moyen-courrier au prix de base de 49 euros l’aller simple. L’alternative au tarif « MiNi » est l’option « Classic » à partir de 69 € TTC l’aller pour laquelle tout est compris, avec toutefois un coût de 70 euros pour toute modification du billet comme c’est le cas actuellement sur le tarif de base de la compagnie nationale.
Bruno Rivière
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Avec MiNi, Air France décortique ses prestations à la manière low cost
et bien nous voila dans le vif du sujet !!!!! AIR FRANCE se reveillle, c'est peut être
un peux tard, vu la conjoncture actuelle, on racle les fonds de tiroir, mais voila avec
l'europe, certaines compagnies ont pris le devant de la situation!!!!!!
Avec MiNi, Air France décortique ses prestations à la manière low cost
Comment est-il possible d'avoir encore moins que ce qui est offert chez Air-France (même à prix moindre) ?
On ne peut pas faire moins que les navettes Air France, où le service est inexistant, malgré des tarifs franchement extravagants (Paris Bordeaux AR = 400 euros, quand même).
AF prend de plus en plus exemple sur les compagnies américaines, mais vu l'état de ces dernières, je ne suis pas certain que ce soit la meilleure idée.
Les passagers veulent des prix, c'est certain, mais pas sous n'importe quelles conditions.
Les avions AF et ceux des compagnies américaines sont de véritables bétaillères... il n'est plus possible d'avoir un service valable sur les lignes intérieures; à tel point que l'on en vient à préférer faire 9h de route plutôt qu'une heure d'avion.
Avec MiNi, Air France décortique ses prestations à la manière low cost
A ceci prêt qu'AF ne sera pas aidée par les Chambres de Commerce régionales...comme certaines low cost le sont.
Avec MiNi, Air France décortique ses prestations à la manière low cost
Il est bien temps de s'en occuper !
Quand en 2003, AF a fait flinguer AirLib, nos slots sont allés dans la poche de Easy Jets, et Ryan Air et hop, le loup était dans la bergerie.
Le cow-boy envoyé en mission a bien fait son boulot ( c'est ce qu'il a déclaré à la commission d(enquête parlementaire : j'étais en mission !)
Quel gâchis, financier, technique, et par dessus tout HUMAIN
Jan , toujours pas digéré