Accueil » Transport Aérien » Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge

Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge

Dans son enquête sur les ennuis du Boeing 787, le NTSB a écarté la piste d'une batterie ayant dépassé sa tension nominale totale de 32 V. Mais quid de la surcharge d'un seul accumulateur dans un ensemble de huit ?

Un enquêteur du NTSB examine le chargeur de la batterie.
Les batteries lithium-ion sont intolérantes aux charges mal conduites. Les incidents survenus sur deux Boeing 787 pourraient donc être...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

7 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge
    Pour compléter le texte, probablement limité dans le nombre mots, il conviendrait de rajouter quelques points :

    – Le problème de charges à basse températures, et les possibles courts-circuits internes subsequents a des formations dendritiques de lithium métal semblent être une piste sérieuse. Le BMS devrait prévenir ce type de problème en limitant les charges dans certaines conditions.
    Ce qui amène à une autre réflexion : la chimie NMC utilisée par les cellules GS-Yuasa retenues par Boeing offrait la meilleure densité de puissance, certes, mais au prix de conditions opérationnelles délicates à gérer. Par contraste, une chimie de type LTO (Lithium-Titanium-Oxyde), bien que 20% plus lourde que le NMC, aurait offert une sécurité totale à basse température, et sur toute la plage opérationnelle par ailleurs, avec aussi des possibilités de pointes de courant nettement supérieures.

    – Apres la chimie, vient le problème de la géométrie des cellules : les cellules 65AH utilisées sont difficiles à isoler en cas d’incendie, et la suggestion d’utiliser des plaques céramiques intercalaires peut limiter la propagation de destruction par effet cascade, mais ne résoudra en aucun cas le problème de destruction unitaire de cellule.

    L’architecture recommandée pour ce type de pack serait plutôt des assemblages série-parallèles de cellules cylindriques metalliques de plus petites capacités, offrant une protection inhérente contre les propagations de destruction par effet cascade. Par ailleurs ce type de cellules peuvent utiliser des sécurités intégrées additionnelles de types PTC, difficiles à implémenter dans des éléments de tailles supérieures. Il est étonnant que ce type d’architecture, bien connus dans le monde des véhicules électriques haute performance, ait été ignoré par Boeing…
    Des objectifs de masses agressifs peuvent avoir été le critère déterminant le choix de la chimie, peut être aussi combiné à l’historique connue d’un type de cellule (dans d’autres environnements) ont certainement contribués à influencer les choix des concepteurs.

    Les dégâts collatéraux de ces incidents qui auraient pu être évités par une analyse système plus détaillée, seront probablement un durcissement des normes de certification de ce type de solution de stockage d’énergie, qui offrent pourtant bien des avantages par rapport aux technologies Cadmium Nickel conventionnelles.

    Pascal Chretien.

    Répondre
  • Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge
    je crois que j’ai donné sur votre site des explications, sur ces fameuses batteries qui envahistent actuellement le marché sur l’aérien et les automobiles, il faut revenir sur les anciennes batteries , et attendre les recherches plus appronfondies sur ce genre de batteries, ont veut aller toujours plus vite, et voila le résultat

    Répondre
  • Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge
    Il faudrait veiller à publier des photos crédibles, en effet l’enquèteur du NTSB que vous présentez est en train de faire semblant de travailler sur un équipement préhistorique !
    J’espère que Boeing a dépassé ce stade…

    Répondre
    • Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge
      @ Colibri.

      Dommage que vous n’ayez retenu que cela de cet article. Pouvez-vous me citer d’autre organe de presse spécialisé, magazines papier inclus (vendus en kiosque ou sur abonnement), qui suivent de manière aussi fouillée le dossier des batteries du 787 Dreamliner de Boeing ? Avez vous une idée du temps que consacre Thierry Dubois, journaliste professionnel et ingénieur aéronautique de formation, à enquêter ? Avez-vous également une idée de ce que cela coûte à Aerobuzz pour mettre en ligne des informations que vous ne trouverez nulle par ailleurs… ou alors plus tard, une fois que nous aurons été repris… ?

      Combien êtes-vous prêt à payer pour être informer ? Je vous rappelle que toutes les infos sur Aerobuzz.fr sont mises à la disposition de nos lecteurs gratuitement ! Alors un peu d’indulgence s’il vous plait…

      Gil Roy

      Rédacteur en chef d’Aerobuzz.fr
      Fondateur d’Aerobuzz.fr

      Répondre
    • Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge
      Je ne peux que féliciter le travail d’information et de vulgarisation que fait AeroBuzz et ses contributeurs!

      Et il est d’autant plus surprenant de lire les attaques infondées et gratuites de Colibri, qui est visiblement moins connaisseur qu’il ne prétend l’être en matière de technologies aéro. Le boîtier montré dans l’article est ce qui se trouve dans la baie électronique d’un avion commercial moderne et répond aux normes ARINC 600.

      Pour plus d’information à ce sujet, le site du NTSB peut être consulté facilement, et même sans savoir l’anglais, les photos restent intéressantes: http://www.ntsb.gov/investigations/2013/boeing_787/boeing_787.html

      Merci aux auteurs pour leur engagement!
      Peter K.

      Répondre
  • Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge
    Tout cela est parfaitement exact, c’est pour cela que les « chargeurs » de ces batteries coutent une fortune, jusqu’a 3 fois la valeur de la batterie elle meme.
    Northrop travaille depuis qqs annees sur ce type de batteries qui vont equiper la prochaine generation de satellites espions, (et qui equipent deja le bombardier furtif B2) le jeux en vaut la chandelle puisque la technologie Li-ion permet une economie de poids tres importante.
    C’est SAFT (USA) qui les construit,, sous la houlette de Northrop, cocorico !

    Répondre
    • Boeing 787, la piste d’une batterie en surcharge
      cher ami, je suis tout à fait d’accord sur le sujet, les batteries de puissance etaient
      mon domaine pendant 37 années à la sncf, et croyer moi actuellement nous n’avons
      pas ce genre de batteries sur le matériel roulant SNCF. il faut faire des recherches plus
      pointues sur le sujet et je pense q’une solution sera positive sur le sujet!!!!!

      recevez cher ami mes sincéres salutations

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.