Le conseil d’administration de Boeing a approuvé le lancement d’une version remotorisée du 737. Le futur 737 Max, dont l’entrée en service est prévue en 2017, sera équipé d’une évolution du moteur Leap-1B de CFM International.
Boeing ne pouvait pas faire autrement. Airbus a dégainé le premier en annonçant le programme « neo » destiné à optimiser son A320. Boeing riposte avec une nouvelle version de son 737. Comme pour l’avion européen, l’innovation porte sur une nouvelle motorisation. Alors qu’Airbus offre une alternative en proposant à la fois le Leap-X de CFM International et le PurePower PW1100G de Pratt&Whitney , Boeing a opté pour une version optimisée du Leap-1B de CFM International. Le constructeur américain affirme que la consommation de kérosène du futur 737 Max sera inférieure de 16 % à celle de l’actuel A320 et de 4 % à celle de l’A320neo.
Le futur 737 doit entrer en service en 2017, soit un an après l’A320neo. Boeing a déjà enregistré 496 engagements d’achat de la part de cinq compagnies aériennes. Le constructeur américain a nommé Bob Feldmann au poste de vice-président et directeur général de la nouvelle famille de 737 remotorisés. Bob Feldmann, vice-président et directeur général de du programme 737 Max – Fort de 35 années d’expérience dans l’industrie aéronautique, Bob Feldmann occupait récemment le poste de directeur de l’activité Surveillance & Engagement de Boeing Military Aircraft, entité de la division Boeing Défense, Espace et Sécurité (BDS) qui englobe plusieurs programmes dérivés basés sur la plate-forme 737. Il a activement contribué au succès de programmes complexes tels que l’avion de chasse EA-18G Growler et l’avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine P-8A Poseidon. Michael Teal a pour sa part été nommé au poste de vice-président, ingénieur en chef du projet et directeur adjoint de ce programme. Michael Teal, vice-président, ingénieur en chef du projet et directeur adjoint du programme 737 Max – Il occupait précédemment les postes de vice-président et ingénieur en chef du programme 747-8. Il a joué à ce titre un rôle-clé dans la gestion de la configuration et de l’intégration, des performances, de la sécurité, des essais et de la certification de l’appareil.
Dans une récente étude prospective, Boeing a estimé la demande mondiale sur le marché des mono-couloirs que se partagent le 737 et l’A320, à plus de 23.000 appareils au cours des vingt prochaines années, pour une valeur totale approchant les 2 000 milliards de dollars. Le futur 737 Max comme le futur A320neo vont permettre de répondre à cette demande tout en limitant les investissements. Les marges confortables que devraient en tirer les deux constructeurs devraient, en toute logique, leur permettre de concevoir, le monocouloir du futur qui ne devra plus simplement se contenter d’un gain de productivité de 16%, mais constituer une véritable rupture technologique.
Gil Roy
Korean Air donne une nouvelle vie à ses uniformes de mécaniciens en fin de service… Read More
Le Junkers A50 Junior et le A50 Heritage allient à la fois modernité et tradition.… Read More
Pour communiquer avec ses sous-marins, l'U.S. Navy a besoin d'avions capables d'établir la liaison grâce… Read More
2.000 recrutements en 2025, mais aussi 2.200 par an de 2026 à 2030 : les grands… Read More
Vous avez aimé Top Gun ? Vous avez adoré Top Gun Maverick ? Avec Romain… Read More
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
View Comments
Boeing remotorise son 737, en réponse à l’A320neo d’Airbus
si ce type de réacteurs avale les poulets ( les vrais ) cela semble peu probable pour les pièces métalliques diverses er variées que l'on rencontre de temps en temps. sur les pistes.
en plus d'un bon réacteurs sur un bon avion, ce serait aussi une bonne balayeuse, mais cela risque de poser problème pour le potentiel !
Boeing remotorise son 737, en réponse à l’A320neo d’Airbus
Comment font-ils pour le train trop bas pour le Leap X, ce qui était déjà le cas avec les CFM aux formes différentes et aplaties....
Boeing remotorise son 737, en réponse à l’A320neo d’Airbus
Ou comment faire passer un moteur toujours plus gros sous l'aile d'un avion toujours aussi bas sur pattes tout en continuant à passer les tests d'ingestion d'eau et de sable au roulage.
La difficulté est à la hauteur de l'enjeu commercial !