En 2018, avec +9,3% de passagers en plus, l’aéroport de Bordeaux a enregistré sa neuvième année consécutive de croissance. Le trafic low cost (+22,1%) contribue à hauteur de 80% de cette croissance annuelle, hors Paris (-17,3%).
La desserte de Paris a encore perdu 263.000 passagers en 2018, soit un recul de -17,2%. Le trafic est tombé à 1.257.573 passagers, soit 18,5% du trafic total. Air France refuse de s’effacer devant le défi que représente la ligne ferroviaire à grande vitesse ; la navette Paris-Orly continue d’opérer ses 10 fréquences journalières, en plus des 6 fréquences quotidiennes vers Paris Charles-de-Gaulle.
Si les lignes parisiennes ont perdu 263.000 passagers en un an, l’aéroport en a globalement gagné 839.000 dont 80% sont à créditer aux low cost qui continuent leur marche forcée en avant. Le trafic low cost qui a dépassé les 55% de part de marché à Bordeaux, a progressé de +22,1%. Et l’année en cours devrait connaître une nouvelle progression spectaculaire puisqu’elle verra les trois bases low cost locales fonctionner à plein rendement.
easyJet (2.150.00 passagers en 2018, +22%) qui détient plus de 30% de part de marché global et 57% du marché low cost au départ de Bordeaux annonce l’arrivée d’un 4ème avion sur sa base ouverte le 28 mars 2018 seulement. Elle vise pour 2019 une augmentation de capacité de 22% soit près de 3 millions de sièges disponibles. Avec 37 lignes directes dont 16 exclusives, elle se classe comme la première compagnie en nombre de destinations proposées au départ de Bordeaux. Elle se renforce au moment où Ryanair débarque.
Ryanair qui a connu une croissance de +8,9% à Bordeaux avec un peu moins de 500.000 passagers ne compte pas rester N°3 des low cost locales. Elle ouvre en avril 2019 une base avec deux avions pour commencer et 26 lignes. Elle double le nombre de vols et de sièges proposés. La compagnie irlandaise est en cours de recrutement d’une soixantaine de postes de pilotes et de personnels de cabine annonce l’aéroport.
Si Ryanair est appelée à devenir la troisième compagnie low cost basée à Bordeaux, historiquement, la première est l’espagnole Volotea basée à Mérignac depuis 2013. Elle va ajouter un quatrième A319 en 2019 pour opérer au total 30 destinations dont 19 exclusives. 120 emplois locaux ont été créés par la compagnie en 6 ans et 30 supplémentaires avec l’arrivée du nouvel avion. Volotea proposera 800.000 sièges en 2019, soit 70.000 sièges supplémentaires par rapport à 2018.
Certes, le low cost est une formidable locomotive pour Bordeaux-Mérignac, mais à l’exception des lignes parisiennes, toutes les autres composantes de son trafic affichent de remarquables performances. C’est évidemment un atout pour le développement à long terme de la plate-forme qui sait miser sur tous les segments de marché. L’ouverture de la ligne Bordeaux-Montréal, en 2019, en est un autre exemple.
Gil Roy
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Chic !! en taxant le kérosène à 50€ l' hectolitre, on devrait obtenir une somme rondelette pour financer la transition énergétique et le gouvernement nous laisserait tranquille concernant les taxes sur l'essence et le gasoil!!!
A quand les avions commerciaux électriques qui ne feraient pas de bruit et ne pollueraient pas!!!!