Accueil » Industrie » Bye Aerospace dévoile l’eFlyer 800, un avion électrique de 8 places motorisé par Safran

Bye Aerospace dévoile l’eFlyer 800, un avion électrique de 8 places motorisé par Safran

George E. Bye, fondateur de Bye Aeropsace, fait part d'intentions d’achat concernant son eFlyer 800 émanant de compagnies de taxi aérien, de fret aérien et de vols charters. © Bye Aerospace

Déjà partenaires sur le projet d’avions légers électriques, Bye Aerospace et Safran annoncent le lancement d'un avion bimoteur 100 % électrique à huit places, l’eFlyer 800. La start up américaine se lance sur le créneau embryonnaire des avions régionaux tout électrique avec de grandes ambitions.

Les projets d’avions électriques de type commuters destinés au segment du transport aérien régional très court courrier se multiplient. Après Tecnam et son P-Volt (19 sièges) motorisé par Rolls-Royce, après le DAX19 (19 sièges) de l’espagnol Dante Aeronautical Espagne, après le bimoteur hybride de Zunum Aero (12 places) développé avec Safran Helicopter Engines, après le projet ERA d’Aura Aero (19 places), Bye Aerospace abat ses cartes.

En l’espace de quelques mois, les annonces d’avions de...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

32 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Laurent Altenburger

    amitiés à @jean-luc soullier.

    effectivement c‘est pas gagné avec la batterie. Ce projet de Bye vient de la perdre d’ailleurs leur batterie au soufre censée doubler la densité énergétique. Oxis, financé par le fond de VC de Safran vient de mettre la clé sous la porte, le personnel licencié, les brevets sont à vendre, malgré cette annonce de bye récente. Ils ont du sortir du placard et montrer à leurs investisseurs le gap géant encore à accomplir

    je trouvais interessant que bye y aille avec un concept très classique, là oú la „concurrence“ des avions sur papier régionaux tente des configurations exotiques pour accomoder effectivement le goulet d‘étranglement de la densité de puissance des techno hydrogène/batterie… jusqu‘à une config triplan de faradair…

    Répondre
  • @Jean-Luc Soullier Oui vraiment elle est chouette votre luciole !
    Vos mots expriment la dure realite du moment….
    (…) c’est perdu d’avance, d’autant que les valeurs limitatives théoriques des couples électrochimiques disent la même chose.
    (…) Ca n’enlève en aucune façon l’intérêt ni les immenses qualités de la propulsion électrique. Il faut trouver autre chose c’est tout.
    Bravo d avoir essaye et merci d etre reste honnete.

    Répondre
    • par Jean-Luc soullier

      Merci 🙂
      Entendons nous bien, l’éponge n’est pas jetée, simplement le constat que les batteries ne sont pas un maillon crédible, techniquement parlant, de la chaîne de propulsion s’est imposé à nous depuis longtemps. Nous les avons utilisées (et ainsi subi leurs graves inconvénients) parce que l’envie de défricher un bout du jardin était la plus forte, mais notre travail consiste à présent à essayer de s’en passer…
      pas d’abandonner!

      Répondre
  • bonjour
    comment connaitre les avions vendus moyenne portée?
    cordialement

    Répondre
  • Ils veulent pas le faire en thermique aussi ?

    Parce-que le design est magnifique, mais il cumule tellement d’innovations et de défis technologiques que je doute que l’avion sous cette forme voit le jour…

    Répondre
  • par Jean-Claude Genetel

    Ce ne sont pas les avions qui polluent le plus ! Le moteur électrique écolo.??? 🤔 Ça reste à prouver !?? D’autant que la voiture électrique n’est pas si écolo que ça !!!

    Répondre
    • Arrêtez avec ça. Le fait de faire plaisir aux écolos est une chose, l’économie de l’exploitation en est une autre. L’avion électrique existe et n’existera que s’il représente un progrès. Or c’est le cas sur au moins un point: le coût du carburant.
      Le moteur électrique en aviation existe depuis les dirigeables du Colonel Renard. Il occupe le créneau qu’li peut occuper. Il n’a jamais été question que le moteur électrique remplace la turbine, il prend seulement une place de niche là ou c’est possible et intéressant. le tout électrique est limité sur de nombreux points: poids des batteries, puissance des moteurs, prix de l’électronique de puissance, temps de recharge. On ne va pas installer des lignes hautes tension pour recharger, le taille du « tuyau » limite le débit d’énergie lors de la recharge.
      Il y a des voies nouvelles à explorer, l’hybridation, la possibilité du décollage vertical par exemple, que la turbine ne permet pas. C’est passionnant. C’est l’histoire de l’aviation!

      Répondre
  • Tous ces marchands de reves n’on toujours pas compris que produire de l’electricite genere du CO2. Il y a bien les moulins a vent ou les panneaux solaires, mais ces dernieres technologies sont une catastrophe ecologique. Ajouter a cela que cycle vertueux d’allegement des avions electriques est absent. Les batteries chargees ou pas pesent le meme poids, c’est comme mettre 25 tonnes de kero dans un A320 pour faire Paris Marseille.

    Répondre
    • par Victor Gilberto

      En tout cas je salue l’initiative.
      Si rien n’est fait ce sera la catastrophe assurée.
      Moi je pense au contraire que c’est grâce à ces initiatives qu’on va pouvoir à continuer de voyager certes en polluant mais moins.

      Répondre
    • On éjectera les batteries vides, au cours du vol; Elon Musk les récupérera sur des barges sur l’Atlantique Nord … ce sera le nouveau coefficient de transport « électrique » 😎 !!

      Répondre
    • par Thomachot michel

      La comparaison avec le thermique ne s ‘arrête pas à une simple réflexion à courte vue . Faut-il rappeler les inconvénients si nombreux de l’exploitation,du stockage et de l’acheminement des hydrocarbures.
      Marées noires gigantesques au Mexique et sur nos côtes ( et je ne parle pas des victimes). Puits de pétrole en feu pendant près d’un ans au Koweït. Pipes Line répandant leur contenu dans les forêts africaines . Transport maritime bloquant le canal de Suez avec les conséquences que l’on sait. Dépendance aux énergies impactant le coût . En plus ,en cas de conflit ( mais ça n’arrive qu’aux autres) les dépots sont des cibles trop faciles.
      J’arrête là la liste !

      Répondre
  • par francis boudaud

    Bon on peut toujours ……………rêver !

    Répondre
  • par Serge Montagnac

    Ce genre d’annonce participe à ridiculiser le plan idéologique de « transition energétique … et je souhaite Bye-Bye à cette startup qui ne va pas aller loin !
    TOUT dans *ce design* (structure et technologie) est une insulte à l’Ingénieur et les chiffres sont hors d’atteinte même dans le futur
    Essayez de mettre 8 personnes + les batteries pour les flux d’énergie démoniaques dans ce « concept plane » de Bisounours … en fibre de carbone partout (vu les cambrures de la voilure très adaptées a recevoir et changer les blocs de Lithium. On changera la voilure entière (pleine de piles) toutes les 500 heures ou 1000 heures ? Pour finir, les panneaux solaires ! … et l’intelligence artificielle … bref le « pompon » Tout y est, quel malheur …

    Répondre
    • Bien OK avec vous, c’est un peu comme l’art moderne avec des pourquoi pas on accepte tous les concepts, même les plus absurdes.

      Répondre
    • J’aurais pas dit mieux !
      Pourtant la cellule en elle-même est super sexy et ferait un très bon avion, ce qui est très rare dans ce genre de projets de geeks.
      Que vient faire Safran dans ce délire… Ils fournissent les moteurs. Dommage qu’ils apportent en même temps leur bénédiction induite…

      Répondre
    • Le principe c’est qu’il y ait tous les mots-clés à la mode pour bien attraper les subventions. Après, c’est pas le but que ça vole, le but, c’est récupérer du pognon.
      Il n’y a aucune chance de faire autre chose que des sauts de puce avec un avion électrique tant que les batteries n’auront pas fait de gros progrès pour lesquels il n’y a même pas de prototype en laboratoire (il faut viser un minimum de 1kwh/kg, soit 4 fois mieux que le mieux qu’on sache faire aujourd’hui). Mais pour voler des subventions le concept est assez au point

      Répondre
      • par Jean-Luc soullier

        on fait couramment 400 Wh/kg de nos jours mais ça n’est pas le point. La première limitation des batteries n’est pas leur densité d’énergie mais leur densité de puissance. Votre haine de tout ce qui est électrique et en l’air est touchante mais de mon point de vue il serait de bon ton qu’elle soit un peu mieux documentée….

        Répondre
      • Bonjour, je vais prendre la défense de Fbs et la mienne à l’occasion…
        Ce n’est pas de la haine à propos de l’électrique. Je suis moi-même toujours pratiquant de l’électrique sur mes modèles réduits et mon dernier est un planeur à dispositif d’envol intégré FES, échelle 1/3, soit 7 mètres d’envergure.
        Mon problème, c’est que l’on parle constamment dans les média que les voitures thermiques sont vouées à être interdite en 2030, de même que les avions vu que c’est la mode.
        Or, avant d’interdire les moyens de transport qui marchent, il faudrait proposer une alternative crédible, même si nous devons modérer nos envies de transport (et nous le devons).
        Or, nous savons que cette alternative électrique « super green » n’est qu’une hypothèse pour le moment. Les batteries qu’il nous faudrait n’existent pas, et cette technologie est une impasse, ne soyons pas hypocrites. Ou alors, il faut en faire autre chose que remplacer l’existant.
        Donc, impasse, sauf pour les cas d’utilisation ou l’autonomie n’est pas un besoin. Sauf pour les cas ou la puissance n’est pas un besoin. Sauf pour les cas ou une réserve de 45 minutes n’est pas une imposition légale.
        D’où le succès de l’électrique, indéniable et justifié, sur les planeurs type FES, qui se contentent de quelques minutes d’autonomie avec bonheur. Mais qui n’ont pas besoin de puissance ni d’autonomie. Le profil de vol c’est : on décolle, on monte à 500m, et on coupe. Et on ne pose pas aux vaches.
        D’où le succès de l’électrique sur des ULM type part 103 américaine ou vraiment léger en France, ou avec quelques chevaux (pardon, kilowatts) on se promène 30 minutes autour de son petit terrain dans sa campagne. D’où le succès sur les parapentes et deltas motorisés.
        D’où le succès de l’électrique pour des records ponctuels. De vitesse, de taux de montée, etc… D’autonomie même, type Solar Impulse ou Eraole.
        Comme vous le voyez, je n’ai pas de haine envers l’électrique, mais justement parce que je connais bien le sujet, je ne me laisse pas vendre n’importe quelle utopie. Surtout si avant que cette utopie soit une réalité utilisable on sait qu’il faudra 20 ans mais que dans 10 ans on m’imposera d’être piéton.
        Vélis sait à peine faire des tours de piste pendant 50 minutes sans presque de réserve (et va de démos en démos en remorque), et on veut nous imposer très prochainement des avions de lignes (intérieures) purs électriques. FL350 à 280Kts pendant 500NM ? Avec 45mn de réserve et toutes les options geeks à peine mise en service ailleurs ? Pour dans ? Tiens, y’a pas de dates…
        Alors, c’est pas de la haine, mais quand on me prend pour un pigeon, je grogne…

        Répondre
      • par Jean-Luc soullier

        les gens qui connaissent le sujet sont persuadés que les batteries ne peuvent être une solution. Ni maintenant ni plus tard. Il suffit, pour s’en convaincre, de bien analyser la courbe de progression dans le temps des valeurs d’énergie massique et surtout la corrélation de ce paramètre avec la valeur de puissance massique, le véritable obstacle de l’usage des batteries dans un avion un peu plus lourd qu’une e-luciole. Si on projette cette courbe dans le futur on se rend immédiatement compte que c’est perdu d’avance, d’autant que les valeurs limitatives théoriques des couples électrochimiques disent la même chose. Ca n’enlève en aucune façon l’intérêt ni les immenses qualités de la propulsion électrique. Il faut trouver autre chose c’est tout.

        Répondre
      • Très chouette votre Luciole en tout cas… 😉 Bravo !

        Répondre
      • par Jean-Luc soullier

        On est pas de bois. Ce genre de compliment fait vraiment chaud au cœur! MERCI! On a énormément appris en la transformant et en la faisant voler. L’espoir à présent c’est que cet acquis puisse servir un jour…. En tous cas 200 km/h électrique avec un pilote de 85 kg tout mouillé et 200 kg de MTOW, ça je sais pas si quelqu’un le refera un jour mais nous on sait qu’on aura jamais le courage de le refaire…

        Répondre
      • Zut alors. Complètement passé à côté à l’époque. SUPER !
        https://www.youtube.com/watch?v=hz-WtyuLgY0

        Répondre
      • par Jean-Luc soullier

        Merci 🙂

        Répondre
  • par Pilotaillon curieux

    Je n’ai pas fait le compte mais les initiatives qui carburent au flux d’électrons et de créativités affluent.
    Plus qu’une tendance, un mouvement de fond car les grands groupes se mouillent !
    Tous n’arriveront pas au bout, c’est la vie, mais on défriche sur plusieurs fronts et il y a fort à parier que la (les) solution(s) émergera(ont) très rapidement.
    Restera plus que le bruit des hélices…
    Mesdames et Messieurs les écolos uni-vert-citaires, rangez les couteaux, l’aviation est partie pour dépasser vos automobiles personnelles en terme de verdissements des technologies embarquées.
    Pas sûr qu’un jour vos accusations et mises en causes actuelles vous soient rappelées, et que vous compreniez que malgré vos valeurs et vos engagements, vous n’êtes pas propriétaires d’une vérité…
    Prenez de suite vos vélos par précaution !!!
    Bravo à tous !
    PS : J’ai garde un faible pour les canards mais je dois dire que la forme de ce BE90 re-stylé est hyper sexy !

    Répondre
  • Extrêmement ambitieux non ?
    Cet avion cumule toutes dernières innovations que l’on ne trouve pas encore dans un avion « thermique », ni même hybride !
    Comme d’hab’, ça vend du rêve… En faisant croire que les performances sont déjà obtenues, alors qu’elles ne sont que des ambitions !
    Cela dit, l’avion proposé est magnifique ! Je sais pas ou ils mettent les batteries, mais il est magnifique.

    Répondre
  • L’interdiction définitive des liaisons régionales aériennes en France, votée par le gvt, est à contre courant d’une l’évolution technologique, en partie imposée par ce même gvt.
    Nous voyons là toute l’incohérence de ce gvt en matière politique écologique.
    L’avenir durable imaginé par les écolos s’annonce des plus catastrophiques.

    Répondre
    • Les gesticulations diverses des gouvernements se succédant donnent ces résultats manquant de vision à long terme et de pragmatisme. Voire de compétence.
      Inutile d’accuser « CE » gouvernement quand le problème est profond et vieux de plusieurs dizaines d’années.
      Voir la lettre ouverte des généraux publiée ce matin qui en parle…

      Répondre
      • La lettre ouverte des factieux vous voulez dire c’est ça ? A laquelle a répondu l’héritière c’est ça ? Les bourgeois et les aristos sont bien placés pour faire la leçon teh !
        Le profond problème c’est les anciens qui ont tout eu et qui veulent pas laisser la place

        Répondre
  • Juste un petit rappel Amical:
    Notre Voltaero Avion électrique et Hybride électrique Francais Cassio vole avec les moteurs Safran depuis maintenant deux ans et en conditions réelles…..
    Et nous aussi nous développons un 10 places avec une technologie deja éprouvée ….et qui vole.
    Il semble que l’on ait un peu oublie…
    Cocoricoo !….

    Répondre
    • Bonjour Mr Botti. Rappelez-nous vos ambitions de perfos, pondérées de votre pratique donc de ce que vous savez pouvoir obtenir à terme ?
      Que l’on compare…

      Répondre
    • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

      Gil Roy a proposé de lancer des invitations sur plis glacés, destinées à une respectable personne politique de Poitiers (ce n’est pas Diane, c’est certain).
      Je ne sais pourquoi cela nous a échappé, l’évidence serait d’inviter cette édile à un parcours initiatique dans les lieux créatifs et industriels voisins, dans le but de lui faire connaitre de purs produits locaux, vendus en circuits courts, chez vous et à La Rochelle. Si cela vous agrée !
      Le temps de déplacement en véhicule électrique sur les routes de campagnes lui permettront, souhaitons lui, de comprendre que du rêve à la réalité, il y a parfois beaucoup de chemin, du travail, des réussites et des échecs, un engagement sans faille.
      J’imagine qu’elle, et ses compères partisans, n’ont jamais pensé que la nécessaire patience qui permet d’aboutir dans toute entreprise, était également le quotidien de tous les interlocuteurs, à qui ils formulent des injonctions.
      Sans doute sont-ils restés sur la peur du lendemain, sur une fin du monde imminente, marquée à jamais par Astérix.
      Le ciel est sans doute tombé sur la tête du Maire de Poitiers, car pour enfant.com, je cite « le prénom Léonore, dans son origine grecque, est issu du terme « eleos » se traduisant par « compassion ». Inspiré de l’étymon latin « lenire », ce prénom signifie « apaiser » ».

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.