L’étude SWAFEA confirme le potentiel réel de réduction des émissions de gaz à effet de serre des carburants alternatifs.
Les biocarburants présentent l’avantage, par rapport aux carburants fossiles, d’être produits à partir de plantes. Or, ces plantes absorbent du CO2 pendant leur croissance. D’où, faute d’atteindre une neutralité parfaite sur l’ensemble du cycle de vie, un gain important en matière de rejets de gaz à effet de serre (GES).
La directive européenne sur les énergies renouvelables fixe la part de ces énergies à 10% dans le secteur des transports en 2020. Elle requiert ainsi des biocarburants qu’ils présentent une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport aux carburants fossiles sur leur cycle de vie. D’où l’importance d’évaluer l’impact d’un biocarburant de sa production jusqu’à sa combustion.
Les évaluations conduites dans le cadre de SWAFEA démontrent que les émissions sur l’ensemble du cycle de vie d’un biocarburant sont essentiellement liées à la culture de la biomasse (usage des engrais, diesel pour les machines agricoles, etc.). Ceci signifie que toute introduction des biocarburants, et notamment dans l’aéronautique, requiert une attention particulière aux pratiques agricoles.
Un facteur prédominant est également le changement d’utilisation des sols. En effet, abattre une forêt pour planter, par exemple, des plantes annuelles libère une quantité considérable de GES. A tel point qu’il peut falloir des décennies pour compenser ces émissions initiales. Mais ce bilan peut varier, et même devenir positif, suivant la plante initialement cultivée et celle utilisée en remplacement.
Si l’importance d’évaluer les émissions d’un biocarburant sur l’ensemble de son cycle de vie est unanimement reconnue, il existe néanmoins différentes approches. Les tendances obtenues pour une culture donnée sont cohérentes, mais les résultats quantitatifs peuvent eux varier ; ce qui peut poser des difficultés vis à vis du respect d’une réglementation qui imposerait un seuil quantitatif. Toutefois, trouver une méthode d’analyse de cycle de vie universellement acceptée parait difficile. L’essentiel est d’être transparent dans ses choix, s’accordent à dire plusieurs experts, dont le représentant de la « Roundtable for Sustainable Biofuels » (Collectif pour des biocarburants durables), une organisation qui a déjà établi des critères de certification environnementale.
L’étude SWAFEA s’est également intéressée aux impacts atmosphériques de la combustion des biocarburants. Les quelques essais réalisés sur des moteurs utilisant des biocarburants à hauteur de 50% mettent en évidence une diminution des émissions de suies de l’ordre de 30 à 50 %. Ces suies sont notamment à l’origine de la formation des traînées de condensation. Les résultats préliminaires de l’étude SWAFEA montre que cette diminution des émissions de suies entraînerait une réduction de l’opacité de ces traînées et donc une diminution de leur impact sur le climat. Par ailleurs, diminuer les émissions de suies améliore la qualité de l’air autour des aéroports.
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