Faux départ pour le dernier-né de Boeing. Cargolux, compagnie de lancement du nouveau cargo 787-8F a refusé la livraison des deux premiers exemplaires, 48 heures avant le jour convenu.
Le nouvel avion-cargo de Boeing, le 747-8F devait faire son entrée en service hier, lundi 19 septembre 2011, sous les couleurs de Cargolux. Samedi 17 septembre 2011, le transporteur luxembourgeois a annoncé qu’il refusait de réceptionner les deux premiers exemplaires que le constructeur devait lui livrer le 19 septembre pour le premier, et le 21 septembre pour le deuxième. La raison officielle avancée fait état de « problèmes contractuels non résolus » entre Boeing et Cargolux. C’est un fait sans précédent et un mauvais coup pour Boeing.
On imagine bien que la raison de ce refus de Cragolux est ailleurs, d’autant que du fait du retard du programme, les deux parties ont eu le temps de se mettre d’accord sur les clauses du contrat ! Pour certains, les causes seraient liées aux performances du 787-8F en retrait par rapport à ce qu’avait promis Boeing. D’autres y voient l’intervention de Qatar Airways, nouvel actionnaire de Cargolux, client de Boeing pour le 787 Dreamliner, qui aurait trouvé ici un moyen de pression.
Gil Roy
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Cargolux refuse la livraison de ses Boeing 747-8F cargo
La livraison effective au client ne peut avoir lieu qu'à l'issue de nombreux tests dits "de réception" effectués chez le constructeur par les représentants (techniciens, pilotes etc...) de la compagnie cliente (dans le cas présent CARGOLUX) et donc l'acceptation définitive du "produit" avion... Par exemple si les performances en vol ne sont pas les perfos promises dans le contrat, c'est une cause légitime de refus de livraison.
Mais il peut y avoir bien d'autres raisons (techniques, commerciales etc... ) et cet éventail de "raisons" potentielles est si large qu'il ne parait pas pertinent de spéculer immédiatement sur une raison particulière, du moins tant que l'on ne possède pas les informations adéquates...
Cargolux refuse la livraison de ses Boeing 747-8F cargo
La vérité semble se tenir ailleurs.