Depuis des mois, les bookmakers prenaient des paris sur lequel du 787 ou de l’A400M volerait le premier.
La semaine dernière encore, un bookmaker irlandais donnait Boeing gagnant à deux contre un. Mais en définitive, c’est Airbus qui a coiffé son concurrent au poteau en faisant décoller son avion de transport militaire le 11 février 2009. Boeing prévoit le premier vol du Dreamliner, le 15 décembre 2009, si la météo le permet.
Les deux programmes ont accumulé les retards. 4 ans pour l’A400M confronté à des problèmes politiques autant qu’économiques et à une mise au point plus complexe que prévue de son moteur. Le premier vol du 787 initialement annoncé pour juillet 2007 a subi quatre reports successif, le dernier, en juin 2009, quand un défaut a été identifié au niveau du caisson central de la voilure, la clé de voute de la cellule, qui assure la liaison entres les ailes et le fuselage.
Le premier vol est non seulement symbolique. Il représente aussi un enjeu financier important dans le cas de Boeing. Il permet de débloquer des avances de trésorerie, le constructeur américain ayant enregistré plus de 800 commandes.
L’A400M et le 787 sont des programmes ambitieux qui pour l’instant ont surtout mis en difficulté leurs constructeurs.
Gil Roy
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