Combattre la peur de l’avion, c’est d’abord comprendre ce qui provoque cette phobie. Velina Negovanska, Docteur en psychologie, identifie cinq grands types de peur de l’avion.
Combattre la peur de l’avion, c’est d’abord comprendre ce qui provoque cette phobie. Velina Negovanska, Docteur en psychologie, identifie cinq grands types de peur de l’avion.
9 commentaires
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Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
« La peur donne des ailes »
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
idem pour moi j’avais la peur de l’avion et ai décidé de passer mon Brevet, depuis je suis plus a l’aise sachant comment ça marche, mais je ne suis pas pret pour la voltige.
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
¨Bjr
La personne qui a peur, cherchera toujours des choses à greffer dans la tête.
Et ces choses là sont généralement emplifiées quand à l’écoute des bétises racontées par ci par là.
Personnellement je ne suis pas psychiatre, récemment j’ai discuter avec une amie qui se met dans des situations terribles quand l’avion traverse des turbulences et parfois au bruit des moteurs au changement de régime etc…
Mon discours était le suivant :
En voiture quand tu monte sur un dos d’âne ou tu redecend d’un trotoire ca bouge et après ca devient normal ce n’est pas un accident, ou bien quand tu es dans un bateau pour visiter les calanques tu caresses les petites vagues sans que le bateau coule etc…
Depuis elles est ravi que ses engoisses ont été diminuées et voyage normalement.
Amicalement
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
Bonsoir,
Fort d’une expérience de psychiatre / psychanalyste et de PPL / Vélivole ( 2500 h.) je m’autorise à penser que les propos tenus dans cet article relèvent d’une « joyeuse fumisterie ». Qualificatif que je prête bien volontiers à tout ce qui relève des TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives.)
La « peur de l’avion », l’aviophobia – comme toutes les phobies – relève de problématiques archaïques profondément engrammées dans l’inconscient personnel et qui se manifestent en déplacement / transfert de troubles de la relation parentale.
Autrement dit, l’aviophobia n’est que le symptôme d’un problème structurel de la psyché qu’il est totalement illusoire de vouloir traiter en n’agissant que sur ces manifestations. Dans le meilleur des cas – ou le pire – tout ce qu’il est possible de réaliser, c’est de contraindre l’inconscient à opérer un nouveau déplacement / transfert. Alors si cette phobie disparaît, ce sera pour être remplacée par une autre, infiniment plus invalidante…
A partir de ce symptôme, il me semble plus pertinent de remonter à la source et de traiter alors le problème structurel. Ce que le transport aérien commercial y perdra – éventuellement – sera allègrement compensé par une amélioration de la santé individuelle comme publique.
Xavier.
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
Je réponds à Xavier qui parle de fumisterie.
Vous avez affirmé que votre méthode est supérieure, car elle s’attaque aux causes profondes du mal, c’est un lieu commun.
Votre démonstration n’en n’est pas une. Vous parlez par affirmations. Votre seule justification est votre expérience. Vous n’avez absolument rien démontré. Si vous avez dit que votre méthode s’attaque aux racines du mal, vous n’avez pas démontré qu’elle est efficace.
Ce qui intéresse les patients, c’est l’efficacité d’un traitement.
Pouvez vous citer une étude sérieuse sur la question?
Une étude sérieuse commence par une méthode commune d’évaluation de l’état du patient. Et se poursuit par la mesure des progrès obtenus sur un suffisamment grand nombre de patients.
Montrez nous une étude qui évalue l’efficacité des deux méthodes, et ensuite seulement on verra si l’une des deux est une fumisterie.
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
Il existe des questionnaires d’évaluation de la peur de l’avion validés et traduits depuis des années. Ils sont notamment utilisés pour estimer le niveau de la peur de l’avion.
De nombreuses publications scientifiques expliquent quel type de prise en charge donne le meilleur résultat, vous pouvez par exemple voir le site pubmed pour un aperçu. On peut retenir les études comme « Use of skills learned in CBT for fear of flying: Managing flying anxiety after September 11th » qui détermine que ce sont les thérapies incluant les TCC qui sont les plus efficaces, ou encore « Self-implication and heart rate variability during simulated exposure to flight-related stimuli » qui montre que le ralentissement du rythme cardiaque permet à l’exposition (en simulateur de vol) d’être plus efficace, d’où l’importance de la présence d’un psychologue.
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
Dans mon cas, passer le PPL m’a permis de surmonter l’angoisse de l’avion qui venait de la mauvaise expérience de mon premier vol de ligne étant enfant (vertiges principalement). J’ai effectivement l’oreille interne sensible mais le fait de comprendre comment fonctionne le vol et de l’expérimenter en pilotant m’a beaucoup aidé à reprendre confiance. Prochaine étape, la voltige mais ça s’annonce plus difficile…
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
Il y a fort longtemps, le centre anti-stress d’Air France proposait à ses « clients » de visiter un cockpit en vol… Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
Par ailleurs, il faut rappeler que pour 100 millions de passagers-kilomètre parcourus, le risque d’accident est de 0,035 pour l’avion et le train, de 0,07 pour le bus, de 0,25 pour le bateau, de 0,7 pour la voiture, de 5,4 pour le vélo, et de … 6,4 pour la marche à pied et de 13,8 pour la moto. Ainsi, la voiture « tue » 20 fois plus que l’avion.
Comprendre la peur de l’avion pour mieux la prendre en charge
L’accès au cockpit est en théorie interdit aux passagers depuis le 11/09, c’est alors une décision des pilotes, leur réponse variant d’un jour à l’autre.
Pour ce qui est des statistiques de la sécurité aérienne, la plupart des phobiques sont au courant que « l’avion est le moyen de transport le plus sur du monde », mais s’ils ont des pensées négatives automatiques du type « turbulences = crash », les pensées négatives et la peur de l’avion restent.
C’est pour cela que le travail d’un psychologue est indispensable, cela permet de faire baisser son anxiété et de remplacer ses idées négatives par des informations valables, comme les risques réels d’un vol, d’une turbulence, d’un orage… 🙂