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Covid-19 – Les scénarios catastrophes pour le transport aérien mondial

Depuis l'apparition du coronavirus (Covid-19) en janvier 2020 en Chine, les taux de remplissage des avions s'effondrent. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

L'Association du transport aérien international (IATA) revoit ses estimations de l'impact financier du coronavirus pour l'industrie mondiale du transport aérien de passagers. Elle envisage désormais deux scénarios : un à - 63 milliards de dollars et l’autre à -113 Md$, et un recul du trafic passagers pouvant aller jusqu'à 24% pour la France.

Le 20 février 2020, un mois à peine le déclenchement de l’épidémie en Chine, IATA estimait que les pertes pourraient atteindre 29,3 milliards de dollars, et surtout qu’elles se limiteraient aux marchés associés à la Chine. Depuis, le virus s’est étendu à plus de 80 pays et les réservations sont en chute libre. Le 5 mars 2020, IATA avance de nouvelles estimations comprises entre 63 milliards de dollars de pertes, si la contagion en reste là, et 113 milliards de...

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8 commentaires

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  • Bonjour,

    C’est la p’tite Greta qui doit être contente…

    Répondre
  • La planète va aimer!!
    Les reserves de pétrole aussi

    Répondre
  • par Jean-Pierre BOURGEOIS

    Cela démontre la très grande fragilité de notre économie à la mode libérale occidentale, et cela n’est encore rien du tout vis à vis des réelles menaces à venir que plus personne de sérieux ne peut nier, d’un autre coté c’est bon pour la planète, moins de pollution, moins de Co2 … mais ce n’est que provisoire.

    Répondre
  • Bonjour,
    Au plan financier sur ce sujet, je comprends mal ce que recouvre la « perte », il semble que l’on parle de « revenu passager » ? En fait il y a des charges variables aussi (vous parlez du carburant par exemple, mais il n’y a pas que celles-là). Ne serait-il pas plus juste de décrire les pertes de bénéfices potentiels, dont d’ailleurs une partie partent en dividendes, dont on sait qu’ils n’ont pas que des effets positifs… Par contre évidemment il y a sans doute d’autres effets aussi importants à ces baisses d’activité, en aval, baisse de besoin d’avions des compagnies, mais bénéfices sur le bilan carbone, etc, etc. Concernant le « transport » parler de « perte » avec des chiffres astronomiques, ne me semble pas rigoureux. L’économie c’est plus compliqué que cela. A moins qu’il s’agisse de frapper les esprits pour que l’argent public une fois de plus aille au secours des dividendes, etc.
    Je serai moins dubitatif quand on m’expliquera comment de nos jours un vol en France peut valoir 23 ou 35 euros TTC…

    Répondre
    • Vous avez raison PhD, ce texte manque de rigueur dans sa rédaction : le communiqué original de l’IATA (en anglais) indique qu’il s’agit de prévisions de pertes « de chiffre d’affaires » (revenue losses), et non de pertes au niveau du résultat comptable.
      Le terme « pertes » est donc utilisé abusivement ici puisqu’il s’agit d’un manque à gagner (qui au niveau de 11% minimum pourrait entraîner quelques vraies pertes, mais considérablement moins lourdes)
      A bien y regarder, le tableau mentionne bien « impact sur le CA ».

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      • par Pilotaillon du 21eme siècle

        Oui, en première lecture.
        Cependant de la perte de CA à le perte de marge il y a qu’un cheveu.
        Le modèle économique des compragnies est basé sur un facteur d’utilisation max des machines, le remplissage et l’enchainement des vols car c’est le seul moyen de couvrir les frais fixes, amortissement matériels, assurances, activités de soutien (au sol) et tout et tout…
        Le climat de concurrence forte tend l’ensemble des paramètres de gestion, qui sont réglés au quart de poil.
        L’avion au sol continu à générer des coûts fixes, avec comme conséquence d’absorber de la tésorerie, de la rentabilité, à fortiori dans une phase de croissance (nouvelles entrantes).
        Les compagnies ayant une offre diversifiée – pas uniquement basée sur la vente de vols – sont mieux placées pour franchir ce gué qui aura tout d’un précipice si le blocage économique dure dans le temps.
        J’espère également que par ricochets la filière construction ne sera pas trop impactée, car c’est le maillon suivant. On ne renouvelle pas un avion resté au sol, on n’ouvre pas d’autres déssertes quand on en a pas (plus) les ressources. Et en période de tempête les machines se vendent moins chers… d’occasion.

        Répondre

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