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Malgré des prises de commandes consolidées et un chiffre d’affaires en baisse au 1er semestre 2013, Dassault table sur un chiffre d’affaires 2013 supérieur à celui de 2012. Le Groupe prévoit de livrer en 2013 environ 70 Falcon (à comparer à 66 en 2012) et 11 Rafale.
Dassault n’a pas digéré la décision du gouvernement français d’acquérir des drones américains MQ9 Reaper. Eric Trappier, le nouveau PDG du groupe l’a clairement dit, lors de la présentation des résultats du premier semestre 2013 : « Nous sommes dans une période qui conjugue espoirs et incertitudes : après son premier vol, en décembre dernier, le nEUROn a démontré les exceptionnelles compétences de la France et de l’Europe, mais les Pouvoirs Publics regardent vers l’étranger pour s’équiper en drones MALE. Il nous faut obtenir le lancement d’un programme d’UCAS (Unmanned Combat Air Systems) et d’un programme européen de MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) ». Ces « espoirs et incertitudes » auxquels fait référence le patron de Dassault Aviation ne portent pas seulement sur les drones, mais également sur le Rafale à la fois en lice en Inde et victime des restrictions budgétaires découlant du Livre blanc sur la Défense. Quant aux avions d’affaires, le marché reste soumis aux évolutions macro-économiques mondiales. Il affiche en conséquence « une reprise hésitante ».
Pour le premier semestre 2013, Dassault fait état de 1 410 millions d’euros de prises de commandes consolidées contre1 424 millions d’euros au 1er semestre 2012. La part des prises de commandes à l’export est de 93%. Les commandes d’avions neufs, diminuées des annulations, sont de 27 Falcon au 1er semestre 2013 contre 25 Falcon au 1er semestre 2012. En valeur, les prises de commandes Falcon représentent 1 242 millions d’euros contre 1 048 millions d’euros.
Les commandes Défense comprennent des contrats de soutien et de développement. Le 1er semestre 2012 avait été marqué par une importante commande de simulateur.
Le carnet de commandes consolidé au 30 juin 2013 est de 7 517 millions d’euros contre 7 991 millions d’euros au 31 décembre 2012, soit une baisse de 6%.
Le chiffre d’affaires consolidé est de 1 826 millions d’euros au 1er semestre 2013 contre 1 929 millions d’euros au 1er semestre 2012, soit une baisse de 5%. 74% du chiffre d’affaires a été réalisé à l’export.
Le chiffre d’affaires Falcon diminue de 8% entre les deux semestres. Il s’établit à 1 329 millions d’euros au 1er semestre 2013 contre 1 437 millions d’euros au 1er semestre 2012. 29 avions neufs ont été livrés au 1er semestre 2013, contre 34 au 1er semestre 2012.
Le chiffre d’affaires Falcon représente 73% du chiffre d’affaires consolidé au 1er semestre 2013.
5 Rafale ont été livrés à l’État français au cours du 1er semestre 2013, contre 4 au cours du 1er semestre 2012. Le chiffre d’affaires reste cependant stable entre les deux périodes en raison de la diminution des activités de soutien et de développement.
Le résultat opérationnel consolidé du 1er semestre 2013 est de 187 millions d’euros contre 244 millions d’euros au 1er semestre 2012. La marge opérationnelle s’établit ainsi à 10,3% contre 12,7% au 1er semestre 2012. Cette diminution s’explique principalement par l’augmentation des frais de recherche et développement. « L’augmentation des frais de recherche et développement autofinancés (237 millions d’euros au 1er semestre 2013, soit 13,0% du chiffre d’affaires, contre 206 millions d’euros au 1er semestre 2012 soit 10,7% du chiffre d’affaires) contribue à la diminution de la marge opérationnelle », explique-t-on du côté de Dassault.
« Nous devons donc continuer à nous battre sans relâche sur trois fronts : les ventes, le support et l’innovation. Par innovation, il faut entendre aussi bien l’aménagement intérieur que les modifications en cours dans la gamme et, bien sûr, le SMS », déclare Eric Trappier. « Il nous faut maintenir et même redoubler d’efforts pour vendre Rafale et Falcon, tout en préparant l’avenir avec les nouveaux standards Rafale, les Drones, le SMS et les futurs Falcon.»
Le Groupe prévoit de livrer en 2013 environ 70 Falcon (à comparer à 66 en 2012) et 11 Rafale. Le chiffre d’affaires 2013 devrait être supérieur à celui de 2012.
La rédaction
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Dassault envisage un chiffre d’affaires en hausse pour 2013
Les Suisses trouveraient le Gripen un peu trop juste pour eux et la dernière proposition tarifaire de Dassault a été jugée satisfaisante. Sauf qu'une exigence "diplomatique" se présente aux négociateurs. Pas incontournable... C'est vous qui voyez ! D'autant que la commande Suisse pourrait en provoquer d'autres, vraisemblablement.