Une centaine de Pilotes de Ligne Français regroupés au sein de l’association PNT65 portent plainte pour discrimination auprès de la Commission Européenne.
Depuis le 23 novembre 2006, les pilotes du monde entier âgés de plus de 60 ans viennent atterrir et décoller en France voire, dans le cas des Pilotes de Ligne de l’Union Européenne, faire du cabotage entre aéroports à l’intérieur de l’hexagone, alors que notre Gouvernement refuse ce même droit aux pilotes de ligne français qu’elle limite arbitrairement à l’âge de 60 ans. Les textes de l’OACI à l’échelon mondial et les règlements de l’union Européenne fixent la limite pour exercer le métier de pilote dans le transport aérien public à 65 ans. Dans un même temps, la Loi Fillon de 2003 fixe l’âge de la retraite à 65 ans. En n’appliquant pas ces textes dans leur globalité, l’Etat français agit non seulement de manière discriminatoire contre ses propres ressortissants pilotes mais de plus pénalise l’ensemble des salariés français car les pilotes de ligne sont obligatoirement licenciés à 60 ans et, dans la quasi-totalité, vont s’inscrire au chômage pour toucher les indemnités des ASSEDIC payées par tous. A cette charge supplémentaire s’ajoute l’état critique de la Caisse de Retraite des navigants qui affiche un déficit de 93 millions d’euros pour 366 millions de pensions versées.
Compte tenu de la fragilité du transport aérien français et les liquidations successives des 20 dernières années, beaucoup de navigants ont connu par le passé des carrières difficiles avec des années de chômage et sont donc à présent pénalisés une seconde fois économiquement et humainement. Après plus de trois années à tenter de convaincre sans succès les Chefs de Gouvernements successifs et les Ministères concernés, les pilotes de ligne français en sont réduits à demander l’arbitrage de la Commission Européenne sur cet état de fait qui relève de la discrimination. Ils espèrent toutefois que le Président de la République appliquera les engagements de sa campagne dont l’un des thèmes principaux était la liberté de pouvoir travailler plus longtemps. En la matière, les pilotes de ligne français ne demandent pas à travailler plus longtemps que leurs collègues européens, mais, au moins aussi longtemps.
Communiqué de l’association PNT65 du 16 juillet 2007
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