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Eastern Airways sur Bordeaux-Dijon

La compagnie régionale britannique Eastern Airways assurera une ligne régulière entre Bordeaux et Dijon, à partir du 20 septembre 2010. Une pierre de plus dans le jardin d’Air France.

Jusque dans un passé récent et avec l’aide des pouvoirs publics, le marché intérieur français a été la chasse gardée des compagnies françaises. Ces dernières années, Ryanair et easyJet se sont attaquées au monopole d’Air France en venant défier la major française sur ses lignes domestiques les plus rentables comme Nice-Paris et surtout Bordeaux-Lyon et Toulouse-Lyon. Les deux low cost grignotent le gâteau en multipliant avec succès les ouvertures de lignes point à point.

A partir du 20 septembre 2010,...

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6 commentaires

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  • Eastern Airways sur Bordeaux-Dijon
    Une petite correction : il ne s’agit pas de lignes OSP !
    alors quel est le montage mis en place ? mystere…
    D’autre part, le personnel sera sous contrat de travail de quel pays ? et la cotisation crpn ??

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  • Eastern Airways sur Bordeaux-Dijon
    Bonjour,

    Pour travailler à l’économie des lignes et aux marchés d’une des fameuses filialles d’Air France, je connais pas mal le sujet.
    Ce genre de ligne aérienne s’appelle une OSP, pour Obligation de Service Public. En dessous dune certaine taille, ou à des fins bien particulières, une collectivité territoriale peut demander à une compagnie aérienne d’opérer la liaison, en échange de subventions.
    La collectivité ne peut en aucun cas choisir elle même la compagnie, cmme il s’agit d’argent public elle doit obligatoirement lancer un appel d’offre, et attribuer le marché au moins disant (et non au mieux disant comme si cela avait été de l’argent privé), c’est à dire la compagnie qui demande le moins de subvention pour la réaliser.

    Cette OSP en question, accompagnée d’une seconde sur Dijon-Toulouse, aucune compagnie du groupe Air France et surtout, aucune compagnie française n’y a répondu. La plupart par manque de module adapté, et d’autre par incapacité à mettre en ligne des avions basés DJL.
    Si l’OSP avait été demandée avec des modules à partir de 48 places, pour des avions basés BOD et non DJL, tout porte à croire que les subsides d’AF auraient remporté le marché, tant ça doit coûter un bras à Eastern de baser un avion et du personnel là pour 2 fréquences quotidiennes…

    Pour ce qui est de la présence de low-costs sur le marché intérieur les courbes de progression du trafic sont formelles : l’arrivée d’une low cost sur une ligne donnée dilate tellement le marché que les deux transporteurs y trouvent leurs comptes. Tous les exemples de lignes transversales françaises (liaisons intérieures hors Paris, hors Lyon) le confirment, dans le cas des Ryanair au départ de MRS…

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  • Eastern Airways sur Bordeaux-Dijon
    Ryanair aurait quatre 787-800 à basés à Marseille ? Très fort !

    Au dela de cette coquille, on voit que l’on aime toujours autant hurler avec les loups et taper sur Air France. Mais pourquoi Air France devrait-elle s’intéresser à la ligne Bordeaux-Dijon avec un module de 29 places qui n’est pas dans sa gamme ? Si une de ses filiales régionales ou toute autre compagnie est intéressée, qu’elles tentent leur chance et essayent d’y trouver leur compte mais Bordeaux-Dijon ou St-Cucufa-Trifouillis les oies, Air France s’en fout complètement et ne se considère pas en concurrence.

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  • Eastern Airways sur Bordeaux-Dijon
    Tant mieux, on espère que ça continue. Air France n’a pas su réagir à temps, elle pansait qu’elle avait un seul concurrent: le TGV. Jamais elle n’aurait imaginé qu’un seul acteur puisse venir la troubler sur son si juteux réseau intérieur. Lufthansa a essayé sur Marseille-Bordeaux, mais on a préféré certains accords plutôt que l’affrontement. Aujourd’hui, Air France nous prépare sa low-cost, nommée « Air france express », avec des avions basés à Toulouse, Nice et Marseille, question d’économie (nuit d’hôtels en moins pour le personnel). Bref, elle va ouvrir 3 bases, mais ne vous y méprenez pas, des vols que sur Orly et CDG. Le reste, ça appartient aux filiales, pas question d’y toucher… La France est un des rares pays d’Europe où le réseau intérieur est si dense et si peu concurrencé. Certaines compagnies y voient là une source de revenu impressionnante. Easyjet et Ryanair l’ont bien compris. Et ça va continuer pour toutes les deux. Alors on accueillera comme ils se doit toutes les autres. Le profit sera pour le consommateur. Bravo

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    • Eastern Airways sur Bordeaux-Dijon
      Je me demande ce qu’air France attend pour développer son offre sur les lignes transversales et les lignes directes de la province vers l’étranger (que se soit avec ses avions ou par le biais de ses filiales ou encore avec le partage de code). Le point à point semble profiter aux low-costs, pourquoi air France s’obstine-t-elle dans le développement de ses hubs parisiens uniquement, et qu’attend elle pour desservir les aéroports moins impotants (comme Carcassonne, Bergerac…) qui font uniquement le bonheur des low-costs ?

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    • Eastern Airways sur Bordeaux-Dijon
      L’ouverture d’une ligne aérienne régulière est toujours un pari sur l’avenir..
      RYANAIR comme bien d’autres compagnies (majors ou low cost!) ont ouvert puis fermé plusieurs lignes… et les études de marché potentiel sont faites aussi pour être désavouées de temps à autre… par la réalité!
      Si, à l’évidence, la France manque de liaisons transversales entre villes de province, il n’est pas garanti que l’axe BORDEAUX/DIJON soit économiquement rentable…
      Seul l’avenir le dira!
      Mais il est bon que certains tentent ces expériences!

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