Confronté à de sérieuses difficultés économiques, le constructeur de l’Eclipse 500 a peut-être trouvé son salut en ouvrant son capital à la société d’investissement luxembourgeoise ETIRC.
En injectant 100 millions de dollars, celle-ci devient l’actionnaire numéro 1 et le représentant exclusif pour l’ensemble de l’Europe. A terme, le petit biréacteur ultra-léger américain pourrait être produit également en Russie.
Les start-up qui ont vu le jour sur le marché des pocket jets découvrent les unes après les autres les dures réalités du métier de constructeur aéronautique. Toutes sont confrontées à des problèmes de développement ou d’industrialisation, selon les cas, qui mettent en péril l’avenir même de leurs programmes. Eclipse Aviation, en dépit d’un carnet de commandes qui s’élève à plus de 2.500 appareils, n’échappe pas à cette situation.
Pour faire face à ses graves problèmes de trésorerie, Vern Raburn, le PDG d’Eclipse Aviation, a eu l’idée, en fin d’année dernière, de faire appel à ses clients. En demandant à ceux qui étaient en attente de la livraison de leur appareil d’anticiper leur règlement, à hauteur de 625.000 $, il leur garantissait un prix ferme et définitif de 1,25 M$. Aux dires du patron américain, les acquéreurs de l’Eclipse 500 auraient bien réagi.
En définitive, la solution est venue d’ailleurs. D’Europe.
La société ETIRC (European Technology and Investissement Research Center) a apporté 100 millions de dollars. Une bouffée d’oxygène pour Eclipse Aviation qui se révèle lourde de conséquence pour son avenir.
ETIRC était jusque-là le partenaire exclusif d’Eclipse Aviation pour tout ce qui concerne la vente, le support client, la maintenance et la formation sur l’Europe de l’Est, la Fédération de Russie, les anciennes républiques soviétiques et la Turquie. Cette société étend sa zone d’influence à l’Europe de l’Ouest et au Royaume-Uni. Elle couvre désormais plus de 60 pays.
Et surtout, ETIRC dont le siège est situé au Luxembourg et les bureaux à Moscou, Istanbul et Chypre, devient l’actionnaire N°1 du constructeur. Il est d’ores et déjà envisagé que l’Eclipse 500 puisse être produit également en Russie. A ce stade du dossier, la future unité d’assemblage pourrait être implantée à Ulyanovsk, à 900 km à l’est de Moscou. Vern Raburn affirme que son petit biréacteur continuera malgré cela à être produit aux USA, à Albuquerque (Nouveau Mexique). Pour accréditer cette affirmation, il a annoncé qu’il embaucherait cette année 700 employés de plus.
Le premier Eclipse » made in Russia » pourrait sortir des chaînes d’assemblage d’Ulyanovsk fin 2009.
Gil Roy. 13 février 2008
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