Edeis vole au secours d’Air Antilles

Le Tribunal de Commerce de Pointe-à-Pitre a validé l’offre de reprise des actifs d’Air Antilles par le groupement constitué de la Collectivité territoriale d’Outre-mer de Saint-Martin et par le gestionnaire aéroportuaire EDEIS. Air Guyane qui faisait partie du même groupe CAIRE est liquidée.

Suite à la liquidation judiciaire du groupe CAIRE, maison mère d’Air Antilles et d’Air Guyane, le Tribunal de Commerce de Pointe-à-Pitre a retenu la proposition du groupement Collectivité territoriale d’Outre-mer de Saint-Martin et EDEIS, à travers la société d’économie mixte locale New Air Antilles (capital de 2 millions d’euros). La SME est détenue à 60% par la Collectivité de Saint-Martin et à 40% par EDEIS. Cinq offres de reprises avaient alors été déposées.

L’offre de reprise retenue prévoit le maintien de 120 salariés, sur les 296 existants au sein du groupe CAIRE. La totalité des 78 emplois d’Air Guyane disparaissent. Les repreneurs ont en effet choisi de ne pas poursuivre l’activité d’Air Guyane et de recentrer celle d’Air Antilles sur les lignes de déserte des territoires des Antilles Françaises, au départ de Pointe-à-Pitre et à destination de Fort-de-France, Saint-Martin Grand-Case et Saint-Barthélemy.

Sur Guadeloupe la 1ère, Jérôme Arnaud, directeur général adjoint de la société EDEIS, a précisé d’ici trois semaines, les lignes seraient relancées en sous-traitance à Regourd Aviation, à travers sa marque Amelia. « Ensuite, Air Antilles pourra revoler, avec ses propres avions, d’ici trois mois. » Il a également indiqué qu’un cinquième avion, en l’occurrence un Twin Otter, rejoindrait la flotte. Actuellement Air Antilles possède 3 ATR qui desservent Saint-Martin, la Guadeloupe et la Martinique, et un Twin Otter pour la desserte de Saint-Barthélémy.